L’ouverture de la 9ème édition du festival culturel nationale de poésie féminine, a donné lieu samedi après-midi au théâtre régional Mohamed-Tahar Fergani de Constantine, à la présentation de la pièce musicale «Aouicha oua El Haraz» adaptée d’un conte du patrimoine populaire maghrébin.
Le spectacle de plus d’une heure, produit par le commissariat du festival, a repris le célèbre poème malhoune du cheikh El Mekki Ben El-Korchi, dédié à une histoire d’amour chanté par notamment Omar Ezzahi et El Hachemi Guerouabi.
Le conte chanté se déroule dans une ville maghrébine dirigée par un gouverneur tyrannique qui ordonne le bannissement d’un jeune sans rang social qui venait de lui demander la main de sa fille Aouicha.
Eprise de ce jeune, la jeune fille cherchant à retrouver celui qui avait conquis son c£ur, se dirigera vers un sorcier (El Haraz) en visite dans la ville qui au lieu de l’aider en devint amoureux et décide de l’enlever vers sa forteresse bien gardée. Le jeune soupirant qui apprit la nouvelle de l’enlèvement de sa bienaimée accourt à son secours de son puissant et bien gardé ravisseur et use pour y parvenir de multiples subterfuges et y parvient avec l’aide d’Aouicha.
La pièce de termine sur une note de joie avec le mariage des deux amoureux. Au terme du spectacle, des récitals de poèmes ont été donnés, sous une tente traditionnelle dressée à l’occasion sur la scène du théâtre, par plusieurs poétesses.
Placée sous le slogan ‘‘sculpte le verbe, habille-toi de la vie’’, cette 9ème édition du festival de la poésie féminine prévue en quatre jours propose au public expositions sur le patrimoine, de peinture et de livres ainsi que des ateliers de formation à la versification, aux arts plastiques et à la musique au palais de la culture Mohamed Laïd Al Khalifa, a indiqué la commissaire du festival, Amira Deliou.
