Ils nous ont quittés en 2017

Publié par DKNews le 23-12-2017, 16h00 | 30

L`année 2017 a vu la disparition de plusieurs noms de la scène culturelle algérienne, certains après une longue carrière, d'autres, laissant derrière eux une £uvre inachevée.

Premier à ouvrir la triste liste, le musicien-arrangeur, Sidali Bahri, parti le 5 janvier à l'âge de 59 ans, rejoint une semaine plus tard par le comédien et homme de théâtre Abou Djamel, Arezki Rabah de son vrai nom, disparu à 79 ans, puis Hadj Rahim, réalisateur de la première caméra cachée, à 83 ans, suivi du comédien et chansonnier, Djaffar Bek, un des pionniers du sketch et du music-hall en Algérie, décédé à l'âge de 90 ans le 31 janvier.

L'ancien chanteur de raï Skander Sanhadji, est ravi aux siens le 13 février à Oran, à l'âge de 84 ans, l'écrivain et président de l`Académie algérienne de langue arabe, Abderahmane Hadj-Salah, tire sa révérence le 5 mars à Alger à l`âge de 90 ans, suivi des jeunes musiciens Lahcène Bouazza (35 ans) et Mimoun Sennouci (20 ans), tous deux de la troupe folklorique «Forsane Maghnia» disparus dans un accident de la route.

Deux mois plus tard, disparaissent successivement, l'ancien journaliste, écrivain Abdelkrim Djillali, parti le 8 mai à l'âge de 61 ans, l'accordéoniste Omar Ziyat, connu sous le nom de Omar Sono Safi (56 ans) et le chanteur kabyle, Moussa Kerbache, ravi aux siens à l'âge de 53 ans.

Le chanteur chaâbi, Sid Ahmed Zeghiche (63 ans) décède le 10 juin à Mostaganem, rejoint une semaine plus tard par le réalisateur et comédien Yacine Bendjemline à 56 ans,  puis le poète Ahmed Saïdi, mort le 23 juin à Oran à l'âge de 84 ans.

Les 27 et le 30 du même mois disparaissent, respectivement, le musicien-batteur Mohamed Keche à l'âge de 65 ans et le poète et parolier Belhadri Belhadri à l'âge de 63 ans.

Le mois de juillet verra la disparition, coup sur coup, de sept artistes: le violoniste de l'Orchestre de l'Opéra d'Alger, Ali Rouabhi, décédé à Alger à l'âge de 64 ans, le chanteur kabyle, Mohamed Azerzour à Bejaïa à l'âge de 73 ans, le chantre de la chanson oranaise Blaoui El Houari, survenu à Oran à l'âge de 91 ans ainsi que le comédien et humoriste Rachid Zeghimi à Constantine à l'âge de 72 ans.

Le chanteur populaire Houari Aouinet décédé à Oran à 70 ans et le cinéaste Youcef Bouchouchi (78ans) survenu à Alger, fermeront le cortège des disparitions en cet été 2017.

La faucheuse était également au rendez-vous en septembre pour prendre successivement le chef d'orchestre Rachid Saouli (65 ans) et l'acteur et réalisateur Mahmoud Zemmouri à l'âge de 71 ans. Outre le décès à l'âge de 100 ans du doyen de la musique andalouse, Mustapha El Hassar et du chanteur kabyle Amar Sghir, la mort a frappé de plein fouet la famille des arts plastiques avec la disparition en novembre. 

A quelques jours d'intervalle, les plasticiens Salah Hioun et Choukri Mesli à l'âge, tous deux octogénaires, décédaient ainsi que le sculpteur Belkacem Boufersaoui, survenu à 68 ans.

Le décès le 3 décembre à Paris à l'âge de 66 ans de Salah Hadjal, autre artiste-peintre, et du romancier et universitaire Norredine Sâadi, ravi aux siens le 14 décembre à l'âge de 73 ans, viendra s'ajouter à la longue liste d'artistes et d'hommes de culture disparus en cette année finissante.