Economie

Energie : Le pétrole recule en Asie

Publié par DKNews le 03-01-2018, 17h01 | 42
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Les cours du pétrole reculaient mercredi en Asie après l'annonce de la réouverture d'un oléoduc en mer du Nord dans un contexte de craintes pour les tentatives de réduire l'excès d'offre. 

Vers 04H10 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en février, cédait deux cents à 60,35 dollars dans les échanges électroniques en Asie. 

Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en mars, perdait six cents à 66,51 dollars. 
Le groupe pétrochimique Ineos a annoncé ce week-end la réouverture du principal oléoduc de la mer du Nord britannique, Forties. 

L'arrêt de cette installation pour cause de fêlure avait contribué à pousser les cours à leurs plus hauts niveaux depuis près de deux ans, a relevé Shane Chanel, analyste chez ASR Wealth Advisers. 
Les cours se maintenaient toutefois à des niveaux élevés à cause des tensions en Iran, troisième producteur de brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). 

A plus long terme, a poursuivi l'analyste, "l'augmentation de la production américaine de brut reste la principale menace pour les efforts de rééquilibrage du marché de l'Opep", qui a conclu avec d'autres producteurs comme la Russie un accord pour limiter leurs extractions jusqu'à la fin de l'année. 

"Je crois que la Russie pourrait baisser les bras lors de la réévaluation (de l'accord) prévue en juin". 
Mardi, le WTI a perdu 5 cents pour clôturer à 60,37 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). 

A Londres, le Brent a reculé de 30 cents sur l'Intercontinental Exchange (ICE), pour finir à 66,57 dollars. 


Le Brent à plus de 66 dollars mercredi à Londres 

Les prix du pétrole montaient un peu mercredi en cours d'échanges européens, tout en restant à courte distance de ses sommets en plus de deux ans et demi atteints la veille sur fond de mouvement de tensions internes en Iran. 

En début d'après-midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 66,71 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 14 cents par rapport à la clôture de mardi. 

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de février prenait 13 cents à 60,50 dollars. 

"Les cours du brut restent élevés mais Brent et WTI sont redescendus de leurs sommets en raison d'une stabilisation du dollar et de craintes de voir l'Iran chercher à accroître sa production de pétrole, rompant ainsi avec ses obligations vis-à-vis de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), afin de calmer la contestation" dans le pays, ont commenté des analystes. 

L'Opep, dont l'Iran est le troisième plus grand producteur, s'est associé depuis fin 2016 à dix autres producteurs, dont la Russie, pour limiter les extractions et ainsi écouler une partie des abondantes réserves mondiales. 

"Selon des représentants de l'industrie pétrolière en Iran, les violentes manifestations n'ont pour l'instant pas eu d'impact sur la production ni les exportations de pétrole du pays", ont relevé les experts. 

"Mais la situation pourrait évoluer si les Etats-Unis venaient à imposer de nouvelles sanctions voire remettre en question l'accord sur le nucléaire iranien", ce qui justifie une certaine prime de risque appliquée aux cours, a-t-on expliqué. 

Cependant, la réouverture annoncée ce weekend du principal oléoduc de la mer du Nord après près de trois semaines d'arrêt a ôté l'une des raisons fondamentales majeures à la récente hausse des cours, alors ceux-ci sont à la merci d'un mouvement de correction, en particulier si les réserves de pétrole américaines s'étoffent, ont prévenu les analystes. 

En raison du jour férié lundi pour le nouvel an, les données sur les réserves américaines de pétrole publiées chaque semaine par le département américain de l'Energie (DoE) seront connues jeudi, avec un jour de décalage. 

Selon les prévisions des analystes, les réserves de brut auraient baissé de 5 millions de barils la semaine dernières, tandis que celles d'essence se seraient étoffées de 2 millions de barils et celles de produits distillés auraient augmenté de 500.000 barils. 

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