Santé: plusieurs projets lancés pour atteindre "l'efficience des soins"

Publié par DKNews le 09-01-2018, 16h21 | 18

Le secteur de la santéa lancé, depuis 2015, plusieurs projets pour améliorer la gestion des Etablissements publics de santé et assurer des soins de qualité, en attendant la promulgation de la nouvelle lois sanitaire,  a déclaré dimanche à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui.

Intervenant devant la commission des affaires financières et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre du règlement budgétaire 2015, M. Hasbellaoui a mis en avant l'impératif de "poursuivre la réhabilitation des établissements hospitaliers à travers l'introduction du contrat annuel de performance annuel et la détermination des objectifs escomptés, notamment dans les domaines de la prévention, des prestations médicales et de gestion des ressources humaines et financières".

Lire aussi: Médicaments anti-cancer : entre inquiétudes des patients et assurances du ministère de la Santé

Le ministre a rappelé "le rôle important du secteur hospitalier public qui prend en charge la protection et le développement de la santé à travers les programmes de prévention et l'organisation des soins", ajoutant que le secteur "compte plus 571 établissements de santé et 48 établissements sous tutelle".

M. Hasbellaoui a évalué  à 483,8 milliards DA le budget global du secteur de la santé en 2015, dont 452,7 milliards DA représentant le budget de gestion, y compris la contribution de la Caisse de sécurité sociale qui s'élève à 65,2 milliards DA, ajoutant que les affectations consommées ont atteint 385,9 milliards DA.

Un taux de 95,28% des dotations budgétaires a été affecté au financement des activités des établissements de santé, dont près 81,63% au titre de budget des établissements, 12,90% de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) pour doter les établissements de santé de 50% des ressources pharmaceutiques et 0,75% de l'Institut Pasteur d'Algérie pour approvisionner les établissements de santé en vaccins.

Lire aussi: Les familles algériennes contribuent à hauteur de 25% aux coûts des soins de santé 

Par ailleurs, le ministre a imputé le retard dans les affectations financières de l'Institut Pasteur pour approvisionner les établissements en vaccins et sérums au "système de plafonnement mis en place par les pouvoirs publics qui n'a permis de les débloqué qu'en septembre 2015".

Quant aux postes budgétaires vacants, M. Hasbellaoui a expliqué leur inexploitation par le fait que "les conditions de nomination aux postes supérieurs n'avaient pas été remplies", imputant la non consommation de tous les postes aux "difficultés enregistrées dans le cadre du contrôle des dépenses et à la lourdeur des procédures relatives aux marchés publics".

S'agissant du budget d'équipement, le ministre a avancé le montant de 12,9 milliards DA, relevant que le taux de réalisation des opérations dans le cadre des différents programmes de développement "était très faible", le taux de consommation des autorisations des programmes n'ayant pas dépassé 30,11%".

Lire aussi: Médecins: des mesures incitatives pour exercer dans les régions privées de services médicaux spécialisés

Par ailleurs, le ministre a rappelé qu'aucune dépense financière n'a été enregistrée concernant le Fonds spécial pour les urgences et les activités de soins médicaux et le Fonds de lutte contre le cancer, indiquant que le solde du premier Fonds est de 87,910 milliards DA contre 22,490 milliards DA pour le deuxième".