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Tunisie: les récentes mesures gouvernementales n'ont pas été prises sous pression sociale...

Publié par DKNews le 16-01-2018, 16h14 | 33
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Le ministre des Affaires Sociales tunisien, Mohamed Trabelsi a indiqué lundi, que les récentes mesures gouvernementales en faveur des familles démunies et des sans emploi, n'ont pas été prises sous pression sociale, en allusion aux récents mouvements de protestation contre la loi de finance de 2018. 

"Ces mesures sont déjà prévues par le projet de loi relatif à la sureté sociale soumis depuis novembre dernier à l'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) qui garantit aux familles démunies un revenu minimum permanent, un logement social décent et une couverture sociale globale", a-t-il ajouté. 

Dans une interview accordée à Mosaïque Fm, le ministre a fait savoir que 640 mille chômeurs bénéficieront à partir de 2018 et dans tous les hôpitaux publics, d'une couverture sanitaire gratuite. 
Et d'ajouter qu'ils auront droit à 3 consultation par an et que les dossiers seront examinés d'une manière transparente afin de s'assurer s'ils remplissent les conditions ou pas.  Selon lui, le montant de l'allocation octroyée à 250 familles nécessiteuses passera de 150 à 180 dinars tunisien et 210 dinars tunisien en fonction du nombre d'enfants. 

Il a été, également, décidé d'augmenter à 180 dinars tunisien le montant de la pension de retraite des familles nécessiteuses. 

Cette décision, a-t-il dit, devrait profiter à plus de 40% de l’ensemble des retraités, soit 220 mille retraités.  Outre ces décisions, il a évoqué la création d'une Caisse de crédit logement au profit des catégories à revenu variable, précisant que cette mesure devrait cibler environ un demi-million de Tunisiens. 

L'objectif étant de garantir un logement décent à chaque famille. Le ministre des Affaires Sociales, avait annoncé une série de mesures sociales à l'issue d'un conseil ministériel tenu, samedi, au palais Edhiafa de Carthage. 

Ces mesures touchent essentiellement les familles nécessiteuses et les sans emploi. 

La Tunisie a connu la semaine dernière un mouvement de contestation sociale dans plusieurs villes après l'entrée en vigueur du budget 2018 qui prévoit des hausses de prix. 

Il a ensuite dégénéré en émeutes après la mort d'un homme durant une manifestation à Tebourba à l'ouest de Tunis. Durant les protestations. 


...Le syndicat national des journalistes dénonce des « restrictions » imposées aux médias étrangers 

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé, lundi, une recrudescence des restrictions imposées par les autorités aux correspondants des médias étrangers, accrédités en Tunisie. 

Dans un communiqué cité par l'agence de presse TAP, le syndicat a sommé le pouvoir exécutif à respecter les engagements pris par la Tunisie de garantir la liberté de la presse et de faciliter la tâche des journalistes et des correspondants des médias étrangers. 

"Accès restreint des médias étrangers aux zones de troubles sociaux, refus d'accréditations pour certains médias étrangers, interrogatoire des journalistes de Radio France Internationale (RFI) et du journal français " Libération ", le pouvoir en place utilise tous les moyens à sa disposition pour s'assurer un contrôle strict sur l'information" a déploré le Syndicat. 

Dans le même sillage, le Syndicat a qualifié d’" incitatif " le discours prononcé par le président de la République Beji Caid Essebsi dans lequel il a accusé les correspondants de la presse étrangère de chercher à faire le buzz et à ternir l’image de la Tunisie lors de la couverture des mouvements de colère survenus dans plusieurs régions du pays. 

Par ailleurs, le syndicat a indiqué que la plupart des correspondants des médias étrangers sont de nationalité tunisienne et opèrent dans le cadre de la loi et du respect de la déontologie du métier. 
"Ces journalistes ont fait preuve de professionnalisme dans la couverture de plusieurs événements ", a assuré le syndicat citant en exemple la couverture des attaques terroristes contre la ville de Ben Guerdane, il y a deux ans. 

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