Le développement de la bande frontalière du Sud-est a été au centre d’une rencontre organisée à El-Oued, consacrée à la présentation de la première phase d’un plan d’étude d’aménagement de cette région. Initiée par la direction générale de l’Agence nationale à l’aménagement et à l’attractivité des territoires relevant du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, ce plan d’aménagement des zones frontalières du "Sud-est", est une vision prospective, à moyen et long termes, à travers la mise en place d'une feuille de route susceptible de développer ces régions, a indiqué le directeur général de l’Agence nationale à l’aménagement et à l’attractivité des territoires, Madjid Saâda.
Le lancement de ces études entre dans le cadre de la stratégie définie par le Président de la République pour l’aménagement des régions frontalières et leur développement afin de répondre à l’attente de la population, notamment en matière d’amélioration du cadre de vie du citoyen dans les zones enclavées et reculées.
Dans une déclaration à l’APS, M.Madjid Saâda a indiqué dimanche que la première phase de l’étude de ce plan s’articule autour de l’identification des contraintes gênant l’essor effectif de ces régions, afin de trouver des solutions et des alternatives susceptibles de favoriser un climat d’investissement prometteur aux plans économique et socioculturel.
Le mécanisme de démocratie participative est adopté pour la première fois dans la collecte de données préliminaires pour l’élaboration de la première du plan. Un mécanisme qui associe l’ensemble des acteurs dans les régions frontalières (élus, notables, investisseurs et académiciens) à travers la prise en compte de leurs doléances et propositions allant dans le sens de l’ouverture d’horizons à l’investissement industriel et agricole, a expliqué M.Saâda.
L’élaboration de l’étude en question vise aussi la satisfaction effective des attentes en matière de développement des populations des régions frontalières, par de nouvelles mesures incitatives susceptibles d’attirer les compétences et les investisseurs, deux facteurs clés de l’équation de développement.
Cette rencontre (pour le Sud-est) consacrée à la présentation et la discussion de la première phase de l’étude d’aménagement des régions frontalières, est la troisième du genre après celles organisés dernièrement à Tamanrasset et à Adrar, et supervisée par l’Agence nationale à l’aménagement et à l’attractivité des territoires.