La commune de Aïn Defla a commémoré, samedi, le 57ème anniversaire de la mort du chahid Ahmed Embarek, dit " Zendari ", tombé au champ dÆhonneur le 27 janvier 1961.
Une cérémonie a été organisée à cette occasion au douar Khachab situé au pied du mont Doui qui surplombe la ville de Aïn Defla, où une stèle avait été érigée à sa mémoire, en présence de la famille révolutionnaire ainsi que des autorités civiles et militaires de la wilaya. Pour le moudjahid Mohamed Laâdjedj, un des compagnons d’armes du chahid toujours en vie, Ahmed Embarek s’était, dès son jeune âge, distingué par son esprit nationaliste et son désir ardent à prendre part au combat libérateur du pays.
Il a souligné qu’Ahmed Embarek a été rendu célèbre par les actions spectaculaires qu’il lançait contre les forces coloniales, citant notamment les bombes qu’il posait sur les rails des chemins de fer en vue de faire dérailler les trains.
Né le 25 septembre 1925 près de Aïn Defla, Ahmed Mebarek a vécu pauvrement à l’instar de tous les algériens soumis au joug du colonialisme, une situation qui a contribué à son éveil et à sa prise de conscience de sa condition de colonisé et de la justesse de la cause pour laquelle se battent ses semblables.
Dès le déclenchement de la Révolution de Novembre, et aussitôt les premières structures de l’ALN mises en place, il passe à l’action, assurant avec succès plusieurs opérations de sabotage dans la région. Son inlassable activité et le courage dont il a fait preuve au cours des opérations qu’il a lancées avec brio n’ont pas tardé à le mettre dans le collimateur des forces coloniales, qui se mettent activement à sa recherche dès 1956.
Son engagement au service de la Révolution lui a permis de gravir les échelons de responsabilité, se voyant promu au grade de politico-militaire puis comme officier de la zone 4 de l’historique Wilaya IV en 1958.
Alors qu’il revenait de l’Ouarsenis où il avait pris part à des opérations militaires, le chahid s’apprêtait à rejoindre sa nouvelle affectation dans la zone 4 de l’historique wilaya IV, lorsqu’il est surpris par une attaque massive de soldats français. Blessé plusieurs fois, il se réfugie dans une grotte qui surplombe Aïn Defla, où il est tué, les armes à la main, le 27 janvier 1961.