Colombie : 2 policiers tués dans un attentat en Colombie, le 3ème contre un poste de police en 48 heures

Publié par DKNews le 29-01-2018, 17h34 | 19

Deux autres policiers ont été tués dans un attentat contre un poste de police dans le département de Bolivar, dans le nord de la Colombie, ont indiqué, dimanche, les autorités locales. 

L'attentat qui a visé, samedi, le poste de police de la municipalité de Santa Rosa, a été perpétré à l’aide d’un engin explosif, placé dans un terrain vague à proximité du poste visé. 

Une équipe d’enquêteurs de la police du département voisin du Magdalena Medio s’est rendue dans la zone, en coordination avec les forces armées, pour mener des investigations afin d’identifier le ou les responsables de cet attentat, a-t-on précisé de mêmes sources. 

L'attaque, la troisième en 48 heures ciblant les forces de l’ordre, porte à sept morts et 48 blessés, le nombre total des victimes. 

Après une accalmie relative, ces dernières années, la Colombie connaît un regain de violence avec des attentats qui ciblent les forces de l’ordre. 

Au moins cinq policiers avaient été tués et 41 autres blessés dans une attaque à l'explosif, samedi matin, d'un commissariat dans la ville portuaire de Barranquilla (nord), attribuée par les autorités à des trafiquants de drogue. 

Selon le procureur général Nestor Martinez, un des auteurs présumé de cette attaque a été arrêté et sera poursuivi pour cinq meurtres aggravés, homicides et tentatives d'homicide, terrorisme et usage d'explosifs. L’attentat a été notamment condamné par le président Juan Manuel Santos. 

"Condamnation totale du lâche attentat contre le commissariat de police de Barranquilla. Pas de repos tant que les responsables (de l’attentat) ne sont pas arrêtés", a-t-il écrit sur son compte Twitter, exprimant sa solidarité avec les familles des victimes et les blessés. 

Dimanche matin, un poste de police à Soledad, dans la région métropolitaine de Barranquilla a été la cible d’une attaque à l’explosif faisant sept blessés, dont cinq policiers et deux civils. 

La presse locale accuse les bandes criminelles liées au narcotrafic d'être à l’origine de cette nouvelle vague de violence qui intervient alors que le pays est en pleine campagne pour les élections législatives de mars prochain.