Le conseil national palestinien a indiqué lundi que "la paix, la sécurité et la stabilité ne seront pas restaurées dans la région qu'après la fin de l’occupation israélienne, l’établissement de l’Etat palestinien sur les frontières de 4 juin 1967, ayant Al Qods comme sa capitale et le retour des réfugiés selon la résolution 194 de l'ONU", invitant "la communauté internationale à assumer sa responsabilité de protection du peuple palestinien face aux massacres commis par l'occupant sioniste".
S'exprimant à l'occasion de la commémoration du jour de la Naksa du 5 juin 1967, marquant l'exode de plus de 300 000 Palestiniens et l'occupation israélienne de la Cisjordanie, d'Al Qods, de la bande de Ghaza, de la péninsule du Sinaï égyptien et du Golan syrien durant la guerre des six jours en juin 1967, le Conseil national palestinien a dénoncé, dans un communiqué, "l'occupant israélien qui travaille sur le changement de l’identité des territoires palestiniens occupés dans des tentatives de mettre fin à l’existence palestinienne".
Ce qui représente, selon ce communiqué rendu public par l'agence palestinienne Wafa, "l’apogée du terrorisme et de l’agression que la communauté internationale est tenue aujourd'hui de les confronter".
Le Conseil national palestinien a souligné également que "la bande de Ghaza et la Cisjordanie sont une unité géographique intégrante pour l’établissement de l’Etat palestinien indépendant sur toutes les terres occupées en 1967, ayant sa capitale El Qods".
Après plus de 50 ans de l’occupation des territoires palestiniens, "la ville d'El Qods est entrée dans une étape dangereuse après que les Etats-Unis l’a reconnue comme capitale de l'occupant israélien et a transféré son ambassade dans cette ville sainte" a ajouté par ailleurs le Conseil national palestinien, considérant cette décision de "nulle, puisque El Quds est définie à présent comme une ville occupée, selon la loi internationale".
Le Conseil national palestinien a renouvelé, dans ce contexte, sa demande à la communauté internationale d’assurer la protection au peuple palestinien victime de "l’arrogance et du terrorisme israélien", commettant des assassinats délibérés contre des palestiniens, notamment dans la bande de Ghaza, où plus de 124 manifestants pacifistes ont été tués à balles réelles tirées par les soldats de l'occupation. S'adressant à la communauté internationale, le Conseil national palestinien réclame une protection urgente au peuple palestinien exposé, a-t-il signalé, à "une véritable politique d'épuration ethnique, de massacres collectifs, de répression féroce et de violation de droits de l'homme, menées par l'entité sioniste défiant les institutions internationales et ignorant toutes les résolutions des Nations Unies en faveur de la cause palestinienne.