Le président russe Vladimir Poutine a déclaré lundi que Moscou est "intéressée par une Union européenne unie entant que partenaire économique important", à l'ère des désaccords avec Moscou, sur entre autre le conflit ukrainien, la question de la Crimée et la situation en Syrie.
"La Russie n’a pas l’intention de diviser qui que ce soit en Europe, au contraire, Moscou est intéressé par une Union européenne unie et prospère", a déclaré M. Poutine dans une interview accordée à une chaîne de télévision autrichienne.
Sur la position de la Russie envers l'UE, le président russe a indiqué que le but de Moscou n'est pas pour "diviser quelque chose ou quelqu'un" au sein de l'UE. "Au contraire, nous sommes intéressés par une Union européenne unie et prospère, car c'est notre partenaire économique et commercial le plus important", a déclaré le Président russe. Février dernier, le chancelier autrichien Sébastien Kurz avait déjàaffirmé, selon Sputnik, que la Russie "est un voisin important" pour l'UE.
"C'est pourquoi le développement du dialogue entre Moscou et Bruxelles sur tout un éventail de questions est de notre intérêt commun", avait-il expliqué avant sa rencontre avec Poutine qui effectuera une visite officielle à Vienne le 5 juin, selon la même agence.
Fin mai, le vice-président du parlement allemand (Bundestag) et député du parti social-démocrate Thomas Opperman avait soutenu que l'Union européenne ne doit pas rompre avec la Russie, soulignant que la gestion de l'après-guerre en Syrie est seulement possible en coopération avec la Russie. "Nous avons besoin d'une nouvelle initiative conjointe pour mettre en oeuvre les accords de Minsk et relancer le processus de paix en Ukraine.
L'Allemagne et l'Union européenne doivent travailler ensemble avec la Russie pour préserver l'accord nucléaire (iranien, ndlr)", a dit le responsable dans un article pour le journal Frankfurter Allgemeine, intitulé "La Russie n'est pas notre ennemie".
Vladimir Poutine, avait-il écrit, est intéressé à travailler avec des partenaires occidentaux pour stimuler son économie nationale. Dans le même temps, selon M. Opperman, il ne faut pas oublier les désaccords avec Moscou, notamment sur le conflit ukrainien, la question de la Crimée, la situation en Syrie et les cyberattaques présumées des hackers russes contre des pays occidentaux.