Passant de l’abus du pouvoir aux tentatives de corruptions, opérateurs économiques, des experts en management, ne manquent pas de dénoncer et déplorer le bouleversement de l’échelle des valeurs qui se trouvent à l’origine du phénomène de la corruption et détournement des deniers publics.
Placé au cœur du développement des relations humaines, sociales et culturelles, les opérateurs économiques ne manquent pas de relever le déficit en matière de communication qui morcèle les uns des autres. Mme Djamila Haliche, ex directrice générale de l’agence Anvredet, actuellement, Professeur dans le domaine des TIC, souligne « Lorsque on possède un savoir-faire et de l’expérience dans un domaine donné, on doit le partager et non pas s’endormir. C’est à l’intérêt général que l’on doit agir et réagir », affirme, Mme Haliche qui continue d’être sollicitée par le monde des entreprises.
A la tête d’un important organisme de la recherche scientifique, Madame Haliche a accompagné les étudiants porteurs de projets qui ont fait leur preuve à juste titre.
Aomar, PDG d’une entreprise publique, expert en management revient sur son expérience « J’interviens souvent dans les séminaires liés à la vie et développement des entreprises, afin de partager mon savoir-faire et expérience, au service du développement, mais, malheureusement, on est souvent déçu par des réactions négatifs qui me suivent. A partir de là, j’ai décidé de ne plus m’exprimer dans les médias à cause des représailles qui me suivent à chaque fois que certaines vérité qui gênent, dérangent. On vit dans un contexte du règne de la médiocrité. C’est à cause de cela, que l’on est écarté de son poste, Parceque, l’on veut apporter une plus-value au développement », déplore-t-il.
A des degrés différents, secteur public et privé, le même constat qui revient chaque fois. Au lieu de prendre les choses dans le bon sens, malheureusement, le niveau de connaissances et l’interprétation des idées, n’est pas toujours aux mêmes niveaux des préoccupations. Aomar ajoute « ça fait partie de la vie humaine. Il y a ceux qui pensent et agissent pour l’intérêt générale de l’entreprise et d’autres qui ne pensent qu’à leurs intérêt personnel. C’est une erreur à corriger » souligne cet expert. De son coté, si chérif, chef d’entreprise privé, retrouve le sourire rien qu’on lui donnant la parole. « Je veux écrire ma biographie. Je veux relater tout ce que j’ai vu et vécu depuis la création de mon entreprise de plus de 40 ans. J’ai subi des pressions terribles, afin de que je cède aux offres alléchantes, mais, mon éducation, culture et valeurs ne me le permettent jamais. Pour que les choses redeviennent à leurs justes valeurs, On doit respecter les principes nobles que nous portons dans nos gène et culture », fera-t-il savoir.
Fier de son honnêteté et transparence, si Cherif argumente sa réussite par le principe du travail et de la transparence qui place toute personnes et entreprises dans la légalité des lois qui constitue la base de tout développement économique, humain et sociale.
Passant de l’abus du pouvoir et de l’incompétence des uns est des autres, aux tentatives de corruptions, des opérateurs économiques, des experts en management et développement économique, ne manquent pas de dénoncer et déplorer le bouleversement de l’échelle des valeurs qui se trouvent à l’origine de la progression du phénomène de la corruption et autres détournement des deniers publics. « La meilleur des vertus, est la loyauté », dit l’adage populaire.
