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L'Algérie se redresse et se reconstruit "en dépit d'un environnement extérieur qui n’est guère serein" (Ouyahia)

Publié par DKNews le 22-06-2018, 17h12 | 38
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Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a affirmé jeudi que l’Algérie "progresse sur le chemin du redressement et de la reconstruction nationale", en dépit d'un environnement extérieur "qui n’est guère serein".

"L'Algérie progresse chaque mois sur le chemin du redressement et de la reconstruction nationale, et cela malgré un environnement extérieur qui n’est guère serein", a indiqué M. Ouyahia à l'ouverture des travaux de la 5ème session du Conseil national du parti.

Il a déclaré que "le monde d’aujourd’hui est trop marqué par l’injustice, l’instabilité et même l’incertitude pour que cela interpelle notre vigilance et notre mobilisation".

S'agissant de l’injustice, il a relevé que "les récents massacres de l'occupant sioniste contre le peuple palestinien en sont la plus flagrante illustration dans l'impunité totale garantie à Israël".

Pour ce qui est de l'instabilité, il a noté que "le Sahel et le Maghreb en subissent toujours le fardeau, avec de surcroît le repli de terroristes de ‘Daech’ venant du Moyen Orient".

Concernant l’incertitude, il a cité notamment "la volatilité des prix des hydrocarbures qui sont otages des lois implacables du marché mondial, mais aussi des calculs froids de la géopolitique internationale".

Pour M. Ouyahia, "la sécurité, nous la devons aux sacrifices et à la vigilance de nos Forces de sécurité, à leur tête l’Armée nationale populaire, dont nous saluons la mémoire des martyrs du devoir national, et aussi à la réconciliation nationale vers laquelle le moudjahid Abdelaziz Bouteflika a guidé notre vaillant peuple".

"La stabilité, nous la devons à la politique promue par le Président Abdelaziz Bouteflika au fil des décennies, qu’il s’agisse des réformes politiques accomplies, de la reconstruction menée au niveau social ou de la relance économique mise en place", a-t-il dit, tout en affirmant que "les résultats de cette politique présidentielle sont bien là".

"Combien de pays du sud de la planète disposent de la liberté de la presse qui existe dans notre pays ? Combien de pays du sud de la planète ou même du nord, peuvent distribuer 50.000 logements en quelques journées, comme vient de le faire l’Algérie, à l’occasion de Leilat El Qadr ? Et Combien de pays dépendant des hydrocarbures ont pu résister à la grave chute des prix du pétrole comme l’a fait l’Algérie sans recourir à l’endettement extérieur et sans voir reculer la croissance économique ?", s'est-il interrogé.

Pour lui, "la politique patriotique décidée par le chef de l’Etat s’illustre également dans le domaine économique", rappelant qu'il y a près de dix années, l’Algérie "a opté pour la préservation de son espace économique en préférant le partenariat aux investissements directs étrangers qui ne venaient d’ailleurs pas".

"Ce choix avait soulevé des critiques, mais cette stratégie a permis à notre pays d’engranger de plus en plus de partenariats entre opérateurs étrangers et nationaux dans le respect de notre souveraineté économique", a-t-il souligné.

"Il y a quelques années, l’Algérie a demandé et obtenu le report de l’entrée en vigueur de la zone de libre échange économique avec l’Union européenne qui devait commencer en 2017 et c’est grâce à cela que nous sommes actuellement en mesure de prendre des mesures de sauvegarde de notre marché national et de notre balance des paiements extérieurs", s'est-il félicité.

Il a rappelé également que l'année dernière, "notre pays a entamé le recours aux emprunts du Trésor auprès de la Banque d’Algérie pour maintenir la dynamique de développement national et cette mesure avait provoqué une vague de critiques en même temps que l’on nous annonçait une catastrophe économique ainsi qu’une inflation insoutenable".

"Près d’une année plus tard, nous constatons que l’Etat a payé près de 1000 milliards DA aux entreprises publiques et privées qui détenaient des créances, que le gel a été levé sur des centaines de projets de développement, que les programmes d’investissements publics ont repris, et que les complexes industriels sont remis à flot, à l’image du complexe d’El Hadjar. En parallèle, l’inflation recule et les organismes internationaux nous annoncent une croissance économique pour cette année supérieure à celle de l’année dernière", s'est-il réjoui.

Sur un autre plan, M. Ouyahia a indiqué que "beaucoup reste à faire aussi pour l’épanouissement d’une démocratie pluraliste riche d’une compétition de programmes permettant aux citoyens de choisir".

"Beaucoup reste à faire également au niveau de la société, pour le développement de l’esprit civique, du vivre ensemble dans le cadre de la loi, et de la réconciliation des Algériens avec eux-mêmes et avec la Patrie", a-t-il ajouté, soulignant que "toute cette œuvre reste à parachever, pour plusieurs raisons, les unes sont des retards internes, alors que les autres sont des conséquences de faits extérieurs sur lesquelles notre pays n’a aucune prise".

Concernant les prochaines élections présidentielles, il a indiqué que "notre pays fait face à une conjoncture internationale, économique, politique et sécuritaire des plus incertaines et c’est dans tout ce contexte que notre pays se dirige vers les élections présidentielles de 2019, un rendez vous qui suscite une activité politique accrue".

"Mais, ce qui n’est pas naturel, y compris par rapport à cette échéance électorale, c’est le déferlement de critiques et même d’insultes indignes contre les symboles de l’Etat", ce sont aussi "les appels répétés pour une période de transition comme si le peuple souverain n’a pas droit à la parole", ce sont également "les manœuvres politiciennes ou occultes pour déstabiliser le front social au détriment du droit des citoyens au service public", a-t-il soutenu.

Ce sont, enfin, "ces voix algériennes qui s’élèvent pour soutenir les attaques contre le pays émanant d’organisations étrangères autour de motifs divers et infondés, comme les migrants africains, ou le droit syndical ou enfin la liberté de la presse", a-t-il déploré.

Pour le SG du RND, l’Algérie "ce n’est pas que cela", mais ce sont aussi des "voix très nombreuses" qui s’élèvent pour rendre hommage au Président Abdelaziz Bouteflika pour "tout ce que notre peuple a enregistré comme progrès". Ce sont aussi des "voix nombreuses qui s’élèvent pour demander au Président Bouteflika de poursuivre sa mission à la direction du pays", a-t-il insisté.

"Le Rassemblement national démocratique, dont toute l’existence n’est qu’engagement patriotique, se reconnaît dans ce camp, celui de l’Algérie qui avance, de l’Algérie de l’effort, de l’espoir et de la solidarité. Cet engagement patriotique de notre parti s’est notamment cristallisé depuis 1999, et en toute circonstance, aux côtés du Président de la République", a-t-il souligné.

D'autre part, M. Ouyahia a mis en avant les prises de positions "constantes" des parlementaires de son parti,  qui "traduisent dans les faits l'engagement du RND au sein de la majorité présidentielle".

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