Lutte contre l’abus et le trafic de drogues : Le problème de la drogue est «l’un des plus complexes de notre temps»

Publié par DKNews le 27-06-2018, 16h17 | 46

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a indiqué mardi le problème de la drogue est «l’un des plus complexes de notre temps», plaidant pour une démarche globale, fondée sur des données factuelles afin de lutter contre ce problème mondial.

Dans un message à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre l’abus et le trafic de drogues, célébrée le 26 juin de chaque année, le chef de l’ONU a souligné que le problème de la drogue est «l’un des plus complexes de notre temps : il affecte tous les secteurs de la société et a des conséquences néfastes sur la santé et le bien-être, les familles et les collectivités, la sécurité et le développement durable».

Selon lui, pour trouver une solution à ce problème, il faut «adopter une démarche globale, comme cela a été souligné dans le document final adopté à l’unanimité à la session extraordinaire de l’Assemblée générale sur le problème mondial de la drogue tenue en 2016».

La coopération internationale et des mesures de détection et de répression efficaces sont essentielles pour venir à bout des réseaux de la criminalité organisée et des trafiquants de drogue, dans le plein respect des droits de l’Homme et des règles et normes internationales, a relevé M. Guterres.

Le document final issu de la session extraordinaire de l’Assemblée générale sur le problème mondial de la drogue définit des mesures concrètes pour une action équilibrée fondée sur le principe de la responsabilité partagée. «Ce document traduit une volonté de souplesse puisque les pays peuvent appliquer des politiques nationales de lutte contre la drogue qui sont adaptées à leurs priorités et à leurs besoins,» a rappelé le chef de l’ONU.

«Conformément aux trois conventions internationales relatives au contrôle des drogues, j’ai proposé que le fait de détenir de la drogue pour un usage personnel ne fasse pas l’objet de mesures de répression, que les ressources allouées à la prévention, au traitement et la réinsertion sociale soient augmentées, et que la criminalisation du trafic de drogue soit renforcée», a-t-il encore dit.

Le Secrétaire général de l’ONU a ainsi estimé qu’il n’existait «pas de solution simple, mais, en me fondant sur ma propre expérience, j’ai la ferme conviction que nous pouvons trouver une meilleure façon de lutter contre le problème mondial de la drogue».

«Ensemble, nous pouvons faire en sorte que tous les êtres humains puissent vivre en bonne santé et dans la dignité et la paix, ainsi que la sécurité et la prospérité», a-t-il encore estimé.