WGC 2018: le PDG de Sonatrach participe à un panel sur l’énergie durable

Publié par DKNews le 30-06-2018, 14h49 | 46

Le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a été l’orateur principal d’un panel sur l’énergie durable, organisé en marge de la conférence mondiale sur le gaz à Washington, pour discuter des défis de la pauvreté énergétique et des moyens de promouvoir une prospérité partagée.

M.Ould Kaddour a animé ce panel aux côtés de la sénatrice d’Alaska, Lisa Murkowski, de la représentante spéciale du SG de l’ONU pour l’énergie durable, Rachel Kyte, et du directeur de Stanford Natural Gas Initiative, Mark Zoback.

L’accent a été mis lors de cette session de la conférence sur la pauvreté énergétique, devenue un frein au développement pour des millions de personnes dans le monde. Elle a permis aussi d’apporter certaines réponses   la problématique de la disponibilité de l’énergie.

Le gaz, une énergie propre, pourrait occuper une place importante dans le futur mix énergétique et aider à accroître l’accès à l’énergie en quantités suffisantes et à des prix abordables, a-t-on souligné lors de ce panel.

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Intervenant à ce sujet, M. Ould Kaddour a précisé que son groupe travaillait pour renforcer le potentiel énergétique du pays et à satisfaire la demande sans cesse grandissante du marché local. L’objectif étant de se hisser au top cinq des groupes énergétiques internationaux, a-t-il dit.

En tant que compagnie socialement responsable, le groupe est en train d’investir dans le sud du pays pour améliorer la formation des jeunes et partant leur employabilité, a fait remarquer le P-dg de Sonatrach.

Evoquant le rôle du gaz dans la satisfaction des besoins énergétiques du pays, M. Ould Kaddour a expliqué que l’Algérie avait opté depuis son indépendance au renforcement des infrastructures de gaz et d’électricité  our améliorer la qualité de vie de ses citoyens. Actuellement près de 60%  de la population est raccordée aux réseaux de distribution de gaz.

La demande gazière interne est passée ainsi de 20 milliards de M3 en 2000 à 40 milliards en 2016. La demande du marché local devrait progresser à 48 milliards de M3 en 2020 et à 70 milliards de m3 en 2030.

L’Algérie pionnière dans l’industrie gazière, en particulier le GNL, compte investir 20 milliards de dollars durant les cinq prochaines années pour développer de nouveaux gisements gaziers et renforcer les capacités de transport et de liquéfaction du gaz .

Sur le plan externe, "le gaz algérien a joué un rôle majeur dans l’intégration régionale" à travers les deux gazoducs alimentant l’Europe, via le Maroc et la Tunisie, a noté le PDG.

Transmed et le GME (Gazoduc Maghreb-Europe) avec respectivement des capacités de 32 milliards de M3 et 11,5 milliards de M3, génèrent des revenus à ces pays, tout en les alimentant en gaz, a-t-il relevé.