L'ONU appelle les donateurs à accroître leurs aides pour les réfugiés palestiniens

Publié par DK News le 24-08-2018, 16h14 | 30

La secrétaire générale adjointe aux affaires politiques, Rosemary DiCarlo a exprimé sa "vive préoccupation" suite à l’amenuisement des fonds dont dispose l’ONU pour soutenir la Bande de Ghaza dans le cadre du mécanisme de reconstruction et pour les besoins humanitaires des réfugiés palestiniens, appelant les donateurs à accroître leurs contributions.

Intervenant lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, sur la situation au Moyen Orient, tenue mercredi soir, la responsable onusienne a fait état de défis financiers  "colossaux", en particulier pour ce qui concerne les besoins de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

Selon un communiqué de l'ONU, Mme DiCarlo a affirmé que l'agence manque de 217 millions de dollars pour financer ses opérations, évoquant dans ce contexte "des conséquences à redouter pour la stabilité régionale".

Appelant à la contribution "urgente" de la communauté internationale pour la prise en charge des besoins des Palestiniens, la secrétaire générale adjointe aux affaires politiques a accueilli favorablement les annonces d'aides faites par certains donateurs, dont la Banque mondiale, qui avait annoncé l’octroi de 90 millions de dollars pour financer la création d’opportunités économiques à Ghaza.

Un effort auquel participe également le système onusien, en particulier le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Tout en plaidant pour le règlement durable du conflit israélo-palestinien, Mme DiCarlo a dénoncé vivement l'assassinat de 13 manifestants palestiniens à Ghaza durant le mois de juillet dernier par les forces d'occupation israéliennes.

Elle a exigé de l'occupant israélien de faire preuve de retenue dans l’usage de la force à l'encontre des manifestants palestiniens qui protestent depuis le 30 mars dernier contre le siège imposé à l'enclave palestinienne et pour le droit de retour aux réfugiés palestiniens spoliés de leurs terres et biens en 1948, lors de la création de l'entité sioniste.

S'agissant de la l'annonce faite par les autorités de l'occupation israélienne de lancer la construction de nouvelles colonies, à Beit El en Cisjordanie, la représentante onusienne a souligné que "ces activités sont contraires au droit international", dénonçant dans ce sillage "la politique de délivrance des permis de construire aux Palestiniens qui reste toujours difficile".