FAO: le monde a besoin de produire 60% de nourriture en plus d’ici 2050

Publié par Dk News le 29-08-2018, 16h27 | 23

Le monde a besoin de produire 60% de nourriture en plus d’ici 2050, selon les estimations, pour garantir la sécurité alimentaire mondiale, et doit parvenir à cette augmentation tout en préservant et améliorant les ressources naturelles, a indiqué la FAO sur son site web.

L’eau est un élément essentiel de l’approvisionnement alimentaire, de la production sur le terrain et à toutes les étapes de la chaîne de valeur.

L’eau est aussi nécessaire pour satisfaire les besoins personnels et domestiques, permettre la production énergétique et industrielle et maintenir les importants écosystèmes tributaires de l’eau, ainsi que les services éco systémiques, souligne la même source.

Toutefois, avec l’augmentation de la demande et de la compétition pour l’eau, les ressources en eau de la planète sont de plus en plus sous pression à cause du changement climatique, d’une mauvaise gestion et de la pollution, a-t-elle averti.

L’agriculture détient la clé de la réalisation réussie des objectifs et aspirations formulés dans les Objectifs de développement durable et dans l’Accord de Paris sur le climat.

Elle est aussi cruciale pour assurer les moyens  de subsistance de centaines de millions de petits agriculteurs et de communautés rurales dans le monde entier.

Les agriculteurs doivent être au centre de tous les processus de changement en agriculture. Il est possible, grâce à des politiques appropriées offrant des incitatifs et assurant une gouvernance efficace, de responsabiliser les agriculteurs pour qu’ils préservent la biodiversité, protègent les écosystèmes et minimisent les incidences sur l’environnement.

"Les institutions d’irrigation doivent répondre aux besoins des agriculteurs. Pour assurer la fourniture de quantités d’eau suffisantes, augmenter la transparence de la gestion de l’irrigation et garantir efficacité et égalité dans l’accès à l’eau, il faudra vraisemblablement passer par des changements d’attitude de la part des institutions et des agriculteurs, des investissements ciblés dans la modernisation des infrastructures, une restructuration institutionnelle et un renforcement des capacités techniques des agriculteurs et gestionnaires des ressources en eau", a noté la FAO.

Les pays ont désigné l’agriculture comme le principal secteur d’intervention de la contribution qu’ils entendent apporter au niveau national à l’atténuation du changement climatique, et nombre d’entre eux ont placé l’eau en tête de liste des mesures d’adaptation envisagées.

Le programme sur l’eau de la FAO, façonné par ces nouveaux enjeux, répond de manière décisive aux besoins de ses pays membres.