La fièvre aphteuse a anéanti 30% du cheptel bovin en Algérie en 4 années

Publié par Dk News le 21-09-2018, 15h56 | 33

La fièvre aphteuse a anéanti plus de 30% du cheptel bovin en Algérie en quatre années, a indiqué mercredi à Oran le directeur de l’Espace vétérinaire algérien (EVA), Bendenia Saada, dans une déclaration à l’APS.

La fièvre aphteuse qui a touché différentes régions du pays au cours des quatre dernières années, "a réduit d'un tiers le nombre du cheptel bovin", a affirmé le même responsable en marge du Premier espace vétérinaire maghrébin, qui se tient du 18 au 19 septembre en cours à Oran.

La filière de la volaille a connu, elle aussi, "d’importantes pertes" à cause de la grippe aviaire et de laryngotrachéite infectieuse aviaire, a-t-il fait savoir sans préciser le volume de ces pertes.

Le Premier espace vétérinaire maghrébin est organisé par EVA, avec la participation de vétérinaires d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, de la Libye, ainsi que de pays arabes dont le Soudan du nord, le Soudan du sud, l’Irak et la Syrie.

Cette rencontre est organisée dans la perspective de mettre en place un réseau d’échange d’expériences dans le domaine de la médecine vétérinaire entre les pays maghrébins, notamment sur les deux plans professionnel et scientifique, a-t-il souligné.

Bendenia a fait savoir que l’EVA a réitéré son appel à la tutelle, à savoir le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, pour la création d’un conseil de déontologie des vétérinaires, eu égard aux mutations que connaît ce domaine et aux défis rencontrés par les vétérinaires sur le terrain.

Il a expliqué que le ministère, qui avait donné son accord de principe sur ce sujet, a promis de mettre en place ce conseil  courant de l’année 2019.

Les participants à ce premier espace ont, par ailleurs, plaidé pour l'uniformisation des calendriers de vaccination des cheptels au Maghreb pour éviter les épidémies, appelant à libérer les échanges commerciaux entre les pays maghrébins en matière de produits vétérinaires, notamment les vaccins.