Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh a annoncé, à partir de Boumerdes, le parachèvement dernièrement, par les services de son département, d’un projet de loi relatif à la lutte contre le crime électronique.
«En application des instructions du président de la République, lors d’un précédant conseil ministériel, le ministère de la Justice a achevé l’élaboration d’un projet de loi relatif à la lutte contre le crime électronique», a indiqué lundi le ministre dans une allocution diffusée
simultanément à partir de la Cour de Boumerdes, à travers nombre de cours à l’échelle nationale.
Il a souligné, à cet effet, l’impératif de renforcement du système législatif relatif à la lutte contre ce type de crime «dangereux», quelque fois à l’origine, a-t-il dit, de la «dislocation de familles entières», outre son impact négatif sur la stabilité des citoyens, et de la société, et partant de tout le pays, a-t-il estimé.
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux a réitéré, à l’occasion, son appel aux parquets généraux et aux services de la police judiciaire, en vue de veiller à l’application de la Loi, et à accomplir scrupuleusement leur mission dévolue à la lutte contre tous les crimes et les déviations sociales , conformément à leur prérogatives et dans le respect de la Loi.
Il leur a recommandé d’engager une action publique dans les cas impliquant la protection du pays, sa sécurité, son économie et sa stabilité. M. Tayeb Louh a, également, lancé un appel à tous les citoyens et aux institutions compétentes en vue de faire un effort préventif susceptible de prémunir le pays contre les conséquences d’actes criminels que la justice n’est pas apte à réparer.
Il a cité à titre indicatif les atteintes aux terres agricoles et les affaires d’atteintes à l’honneur des familles et à leur vie privée, par le biais des réseaux sociaux notamment.