Gestion intégrée des déchets à l’horizon 2035 : Nécessaire lancement d’investissements efficients dans le domaine

Publié par Dk News le 21-10-2018, 16h36 | 103

Les participants à une rencontre régionale sur la stratégie nationale de gestion intégrée des déchets à l’horizon 2035 (SNGID-2035) ont insisté, samedi à Annaba, sur le «lancement d’investissements efficients» dans les domaines de collecte, de récupération et de valorisation des déchets pour construire une économie verte.

Les changements structurels imposés par cette orientation «nécessitent des mécanismes et des outils d’intervention matériels, financiers et organisationnels pour amener les acteurs locaux à maîtriser la gestion des déchets», ont souligné les intervenants lors de cette rencontre de présentation et d’enrichissement du SNGID.

L’état actuel de la gestion locale des déchets impose d’accélérer l’adoption de mécanismes juridiques et organisationnels pour permettre aux collectivités locales et entreprises de collecte, enfouissement et recyclage des ordures d’améliorer leurs performances pour atteindre les objectifs de la SNGID, ont-il assuré. Karima Dafi, représentante du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, a souligné que la SNGID «repose sur des données réelles qui permettent de définir les cadres juridiques et de mobiliser les ressources financières et d’encadrement nécessaires pour définir les responsabilités et permettre aux collectivités locales de relever leurs performances.»

La SNGID, dont l’application débutera en 2019, mise sur la mise en place d’un système efficace de collecte, de tri et de transformation des ordures des villes algériennes d’ici à 2035 et atteindre un taux de 30 % de valorisation des déchets contre 7 % actuellement, en plus de porter à 50 % le taux de valorisation des déchets inertes, a-t-on indiqué.

La rencontre, qui a réuni les représentants des collectivités locales, des entreprises de collecte et de gestion des ordures et de la société civile de sept wilayas dans l’Est du pays, a mis l’accent sur l’insuffisance des moyens accordés au nettoiement de l’environnement et l’absence d’un cadre juridique face aux décharges sauvages.

Il a été fait état également de la nécessité d’investir dans la formation et la modernisation de la collecte, la valorisation du rôle de la société civile et la promotion du partenariat entre les deux secteurs public et privé.