L’anthropologue Mohamed Saridj publie un nouvel ouvrage intitulé «Tlemcen aux racines profondes»

Publié par Dk News le 24-10-2018, 16h28 | 186

«Tlemcen aux racines profondes: aspects toponymiques, éponymiques, anthroponymiques et onomastiques»  est le titre du nouvel ouvrage que vient de publier anthropologue Mohamed Saridj dans une maison d’édition de Tlemcen.

Présenté mardi à la maison de la culture «Abdelkader Alloula», cet ouvrage revisite l’histoire de Tlemcen à travers la toponymie et se veut une tentative d’expliquer les termes d’emprunts toponymiques et anthroponymique et leur interprétations à travers les différentes civilisations qui se sont succédées dans la région ouest de l’Algérie depuis avènement des phéniciens et l’implantation de leurs comptoirs commerciaux à la ville de Tyr (Liban) passant par Carthage en Tunisie, Tenes, Chlef, Mostaganem, Tlemcen, Tanger jusqu’au port de Cartagene en Espagne, a souligné son auteur. Mohamed Saridj tente en sus d’expliquer plusieurs termes toponymiques de la ville de Tlemcen et ses environs tels que Agadir, Tagrart, Metchkana, Tafrata, Hennaya et Kissaria. A travers les noms d’emprunt, l’auteur chercheur met en évidence et à la disposition du lectorat tout un champ cultivé et semé de bonnes graines à la fois sémiotique et sémantiques.

Dans ce travail de 306 pages, l’auteur tente non seulement de diffuser des informations précieuses et fondamentales pour les chercheurs et historiens et autres mais aussi de «faire rayonner toute la lumière décryptée pendant les moments de la découverte de ces gisements de connaissances».

Né en 1953 à Khémis dans la vallée des Beni Snous (Tlemcen), Mohamed Saridj est titulaire d’un doctorat d’Etat de l’université de Nice «Sophia Antipolis» (France).

Il est l’auteur d’une quinzaine de livres dont «La verveine fanée», «Monographie tribale des alentours de Tlemcen», «Artisanat et traditions berbérophones, Ayrad de Beni Snous», «Benabdelkrim El Meghili» et autres sur le patrimoine et l’histoire.