Leishmaniose : Pour la mise en place d’une lutte préventive continue

Publié par Dk News le 26-10-2018, 15h13 | 39

Des médecins et spécialistes ont recommandé, jeudi lors d'une rencontre à Tizi Ouzou, une lutte préventive continue contre les insectes et animaux vecteurs de la Leishmaniose et contre l’insalubrité publique. Intervenant lors des 8èmes journées de formation continue, ayant pour thème «la Leishmaniose», organisées par le Centre hospitalo-universitaire Nedir Mohamed de la ville des Genêts, le Pr. Hamrioui et les Dr. Abderrahim, Mohand Said et Seklaoui, ont observé que la lutte contre cette maladie doit être menée de manière continue pour éradiquer les foyers des insectes et rongeurs qui transportent le virus, à travers notamment des opérations de dératisation et de démoustication et par la lutte contre les décharges et dépotoirs anarchiques.

Le Pr. Boussad Hamrioui, spécialiste en parasitologie et épidémiologie au CHU Mustapha Bacha d’Alger, a relevé qu’un «minimum de 6000 à 7000 cas/an de leishmaniose, sous ces deux formes viscérale et cutanée, sont enregistrés au niveau nationale», précisant que les campagnes de luttes menées de manière sporadique «ne permettent pas d’obtenir des résultats satisfaisants, d’où la stagnation de la situation et du nombre des cas signalés annuellement».

Le Dr. Seklaoui du CHU Nedir Mohamed, qui s’est intéressée à dix cas de Leishmaniose cutanée enregistrés dans la wilaya de Tizi-Ouzou, originaires des localités de Mekla, Ain El Hammam, Makouda et Bouhinoune, a observé que «des études sur le terrain doivent être effectuées pour l’identification d’autres réservoirs des leishmanies (parasite des cellules endothéliales des tissus et organes et, parfois, des leucocytes)».

L''intervenante a, par ailleurs, observé que l’identification des espèces de Leishmanie «est d’une grande importance. 

Ceci nécessite donc la mise en place d’une animalerie et de moyens de diagnostics plus performants dans les laboratoires».