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Iran-Turquie-Azerbaïdjan-Syrie-Yémen : L'Iran, la Turquie et l'Azerbaïdjan pour la résolution pacifique des conflits syrien et yéménite

Publié par Dk News le 30-10-2018, 16h58 | 11
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Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif, a déclaré mardi que l'Iran, la Turquie et l'Azerbaïdjan partagent des positions communes sur la résolution des conflits syriens, yéménite et palestinien, à l'issue de sa réunion avec ses homologues azérie et turque à Istanbul, a rapporté l'agence iranienne Irna.

Lors d'une conférence de presse conjointe, M. Zarif a exprimé sa satisfaction pour sa réunion «positive» à Istanbul et a déclaré que le développement de la coopération entre Téhéran, Bakou et Ankara serait très important pour le développement des trois pays et le développement régional, l'amélioration des conditions de vie, la promotion de la paix et de la sécurité dans la région, a ajouté Irna.

Le chef de la diplomatie iranienne a exprimé à ce propos «l'espoir de résoudre les problèmes de la région, notamment les conflits syrien, palestinien, et yéménite de manière pacifique», a poursuivi la même source.

«Nous avons toujours insisté sur le fait que les problèmes régionaux devaient être réglés sur la base du droit international et par des moyens pacifiques» a affirmé M. Zarif, soulignant que la déclaration finale de la 6e réunion trilatérale a insisté sur ce «principe». Lors de cette rencontre, les chefs de la diplomatie des trois pays ont échangé leurs points de vue sur la perspective de renforcer la coopération régionale et de revoir les décisions prises lors de réunions précédentes, a ajouté Irna.

La sixième réunion trilatérale s'est tenue à Istanbul en présence du ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Jawad Zarif, de son homologue turc Mevlüt Cavusoglu et de l'Azerbaïdjanais Elmar Mammadyarov. Selon un communiqué publié par le ministère turc des Affaires étrangères, les trois pays ont discuté des possibilités d'élargir la coopération entre les trois pays et d'autres questions importantes.

La cinquième réunion trilatérale des ministres des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, de la Turquie et de la République d’Azerbaïdjan s’est tenue à Bakou le 9 décembre 2017.  Sri Lanka: Crise constitutionnelle et marchandages Les Premiers ministres rivaux au Sri Lanka marchandaient mardi la défection de parlementaires du groupe adverse, en vue d'un éventuel vote de confiance au Parlement dans la crise politique qui secoue cette île d'Asie du Sud.

Limogé vendredi à la surprise générale par le président Maithripala Sirisena, le Premier ministre Ranil Wickremesinghe dénonce son renvoi comme inconstitutionnel et s'accroche au pouvoir.

Il réclame une session d'urgence du Parlement, qui a été suspendu jusqu'au 16 novembre, pour prouver qu'il détient toujours la majorité. Nommé à sa place, Mahinda Rajapkse, l'ex-homme fort (2005-2015) de cette nation à majorité bouddhiste de 21 millions d'habitants, a formé son propre gouvernement.

Il a obtenu la défection de quatre parlementaires du camp de M. Wickremesinghe en leur confiant un portefeuille ministériel. Le Premier ministre démis, qui vit retranché dans sa résidence officielle à Colombo, a lui convaincu deux députés de la partie opposée de rejoindre son United National Party. En l'état actuel, le camp de Ranil Wickremesinghe compte 105 sièges sur les 225 du Parlement, et celui de Mahinda Rajapkse et Maithripala Sirisena 98.

La majorité des 22 députés restants devrait soutenir M. Wickremesinghe en cas de vote mais de nombreuses tractations sont en cours, selon les observateurs. La communauté internationale a appelé le président Sirisena à réunir «immédiatement» le Parlement afin de trouver une issue à la crise mais le chef de l'État n'a envoyé aucun signe en ce sens. «Si (le président) a la majorité il n'y a aucun besoin de garder le Parlement fermé.

Il veut se donner du temps pour des marchandages» afin d'assurer suffisamment de voix pour la confirmation de M. Rajapakse, a dénoncé Mangala Samaraweera, ministre des Finances du gouvernement Wickremesinghe. Un vice-ministre du gouvernement sortant, Ranjan Ramanayake, a lui accusé la Chine de financer le camp Rajapakse: «je dis à la Chine de ne pas dépenser leurs millions pour acheter des parlementaires au Sri Lanka. Ils veulent acheter le pays», a-t-il déclaré.

A la présidence du Sri Lanka, Mahinda Rajapakse avait mené une politique pro-chinoise et contracté d'importants prêts auprès de Pékin, faisant grincer des dents à New Delhi, la puissance régionale traditionnelle. L'ambassade de Chine au Sri Lanka a dénoncé des accusation «infondées et irresponsables».

La crise constitutionnelle que traverse le pays est susceptible de dégénérer en «bain de sang» si le Parlement n'est pas consulté dans la confrontation au sommet de l'État, s'est inquiété lundi le président de cette assemblée.

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