Santé

Malbouffe : Pourquoi notre cerveau peut devenir vite accro

Publié par Dk News le 03-11-2018, 16h31 | 4
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On a beau se conditionner, rien à faire, nous craquons pour le sucré. Logique, pour des chercheurs de l’université de Yale, nous serions programmés pour préférer la «malbouffe».

Voilà une étude américaine qui devrait agacer les professionnels de la diététique et les partisans d’une alimentation saine (c’est-à-dire normalement presque tout le monde ?). Entre un aliment sain, modeste en calories mais bon au goût et un aliment riche en calories et néfaste pour notre ligne, notre cerveau choisit aveuglément le second. Les aliments très caloriques entraîneraient une réponse cérébrale à laquelle seraient incapables de se mesurer les meilleurs aliments diététiques.

L’explication est apportée dans la revuePopular Science.Deux circuits différents se mettent en route dans le cerveau lorsque nous mangeons. L’un réagit au taux de sucre dans le sang tandis que l’autre se base plus simplement sur le goût de l’aliment, s’il est bon ou pas. Quitte à choisir le cerveau va se préoccuper du nombre de calories, selon l’idée que plus il y en a mieux c’est.

Une explication au surpoids

 Pour les besoins de l’expérience, on a demandé à des volontaires d’alterner entre des boissons pauvres en calories et des boissons hypercaloriques pendant deux semaines. Bien que les boissons avaient le même goût, les participants ont eu un faible pour celles qui étaient riches en calories. Les analyses cérébrales à l’IRM (imagerie à résonance magnétique) ont confirmé cette préférence : les réactions cérébrales aux boissons hypercaloriques étaient plus fortes lorsque les niveaux de sucre dans le sang connaissaient un pic. 

Cette découverte donne un nouvel éclairage au problème de surpoids chez certaines personnes : les personnes qui mangent trop le feraient non pas parce qu’elles trouvent les aliments riches en calories meilleurs en goût, mais parce que leur taux de sucre réagit plus fortement que la normale.

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