Climat : La couche d'ozone est «en voie de guérison»

Publié par Dk News le 06-11-2018, 16h36 | 2

La majorité des éditeurs tablent sur le roman qui   représente un chiffre important dans les publications algériennes, lors de   leur participation au Salon international du livre d'Alger (Sila), pour   réaliser des ventes importantes. 

La couche d'ozone est «en   voie de guérison» grâce aux mesures prises dans le cadre du Protocole de   Montréal, une bonne nouvelle pour la planète, selon une nouvelle évaluation   scientifique publiée lundi par l'Organisation des Nations-Unies. 

Des experts mondiaux des sciences de l’atmosphère, en coordination avec   l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des   Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), ont pu confirmer que les mesures   prises dans le cadre du Protocole de Montréal ont été bénéfiques, a indiqué   l’ONU dans un communiqué. 

Les preuves présentées par les auteurs de l'évaluation montrent que la   couche d'ozone dans certaines parties de la stratosphère s'est rétablie à   un rythme de 1 à 3% par décennie depuis 2000. 
Selon les projections, l'ozone de l'hémisphère nord et des latitudes   moyennes devrait se régénérer complètement d'ici 2030, suivi par   l'hémisphère sud dans les années 2050 et par les régions polaires d'ici   2060, ajoute-t-on de même source, rappelant que la couche d'ozone protège   la vie sur terre des effets nocifs des rayons ultraviolets du soleil. 

Geir Braathen, expert scientifique à l’OMM note ainsi que le Protocole de   Montréal sur la couche d'ozone a été signé en 1987, précisant qu’il a été   renforcé à plusieurs reprises grâce à des amendements et en 2015.  

Quelques 197 pays étaient signataires du protocole de Montréal, lui   permettant ainsi d'être le premier protocole environnemental à atteindre la   ratification universelle, selon la même source. 
«C’est la raison pour laquelle le Protocole de Montréal est l'un des   accords multilatéraux les plus réussis de l'histoire», a déclaré Erik   Solheim, Directeur exécutif du PNUE. 

Selon lui, le mélange judicieux de science faisant autorité et d'action   collaborative qui définit le Protocole depuis plus de 30 ans et qui devait   guérir notre couche d'ozone est précisément la raison pour laquelle   l'amendement de Kigali est si prometteur pour l'action climatique à   l'avenir.  L'amendement de Kigali, qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2019,   prévoit de réduire considérablement l'utilisation future de puissants gaz à   effet de serre dans les réfrigérateurs, les climatiseurs et les produits   connexes. 

Les pays qui ont ratifié l'amendement de Kigali se sont engagés à réduire   de plus de 80% la production et la consommation projetées de ces gaz,   appelés hydrofluorocarbures (HFC). Jusqu'à présent, 58 parties l'ont fait.