Santé

Inde: Brouillard de pollution sur Delhi après Diwali

Publié par Dk News le 09-11-2018, 16h06 | 12
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La pollution atmosphérique atteignait jeudi  l'un de ses pics de la saison dans la capitale indienne New Delhi, au  lendemain de la grande fête des lumières hindoue de Diwali et ses  traditionnels millions de pétards.

Une brume toxique enveloppait au lever du jour les monuments emblématiques  de la ville, comme la Porte de l'Inde ou le Fort Rouge, et voilait la  visibilité. Une partie des rares habitants se rendant au travail portaient  un masque sur le visage pour se protéger. A 08H00 locales (02H30 GMT), l'ambassade américaine à New Delhi affichait  une concentration de particules fines (PM2,5) supérieure à 1.000  microgrammes par mètre cube d'air.

L'Organisation mondiale pour la santé  (OMS) recommande de ne pas dépasser 25 en moyenne journalière. Pour tenter de limiter la détérioration de la qualité de l'air, la Cour  suprême indienne n'avait autorisé la vente à Delhi que de pétards  considérés comme «propres».

Elle avait par ailleurs limité l'usage de  pétards à une fenêtre entre 20h et 22h mercredi soir. Mais ces restrictions semblent avoir eu peu d'effet.

Les explosions de  pétards, bien que semblant moins répandues que les années précédentes, ont  duré jusqu'à tard dans la nuit et épaissi un air déjà vicié. «Pour quelques moments de réjouissances, les gens sont prêts à mettre la  planète en danger. C'est dingue», déplorait Pranav Yadav, un étudiant de 19  ans qui allait prendre son métro jeudi matin, un masque devant la bouche. «J'attendais des gens qu'ils se préoccupent un peu (de la pollution) mais  à ce rythme tous les enfants de Delhi vont attraper des maladies  respiratoires», a-t-il ajouté.

A cette époque de l'année, le froid et l'absence de vent plaquent les  polluants au sol et transforment la mégapole de 20 millions d'habitants en  «chambre à gaz», selon une expression qui revient souvent dans la bouche  des responsables de la ville.

Les particules en suspension présentes dans ce «smog» accentuent les  risques de maladies cardiovasculaires et de cancer des poumons. Les plus  petites d'entre elles (PM2,5), d'un diamètre égal au trentième de celui  d'un cheveu humain, parviennent à s'infiltrer dans l'organisme et le sang,  à travers les poumons.

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