Parkinson: Une unité de prise en charge de la maladie de Parkinson créée à l’EHU d’Oran

Publié par Dk News le 10-11-2018, 16h57 | 19

Une unité de prise en charge des malades atteints  de la maladie de Parkinson a été créée au niveau de l’Etablissement  hospitalo-universitaire d’Oran, pour améliorer la qualité des soins aux  patients atteints de cette maladie lourde, a-t-on appris de la cellule de  communication de cet établissement sanitaire. 

Créée au sein du service de neurologie de l’EHU, cette unité est chargée  de la pré-admission des patients et de leur suivi spécialisé afin  d’optimiser la prise en charge des parkinsoniens, a-t-on souligné de même  source. Dans cette unité, des tests validés par la communauté scientifique  internationale seront effectués pour aider à connaitre l’évolution de la  maladie, tels que les tests du mouvement et les tests neuropsychologiques,  avant d’entamer les traitements adéquats.

Si les traitements curatifs de la maladie de Parkinson n’existent pas, des  traitements sont disponibles pour diminuer les symptômes, et plus  particulièrement lorsqu’on associe le traitement à la rééducation ou à une  activité physique, éléments-clés dans l'amélioration du quotidien des  patients parkinsoniens, explique-t-on. 

Afin d’améliorer la prise en charge, une kinésithérapeute a été recrutée  au niveau de l’unité, car «la rééducation aidera à améliorer la souplesse  des membres et du corps, d’entretenir le tonus musculaire et assurer un bon  équilibre à la marche. Au final, elle aidera au maintien de l’autonomie du  patient», note-t-on.

Par ailleurs, l’unité envisage d’organiser des séances de thérapies de  groupe sous forme de rencontres qui laisseront place à l’échange entre les  patients et les spécialistes pour aborder des thématiques liées directement  au vécu des malades. Environ 80 nouveaux cas de maladie de Parkinson ont été enregistrés, cette  année, au niveau de l’EHU, avec une atteinte plus fréquente chez les hommes  que chez les femmes.

En Algérie, la maladie touche quelques 70.000 personnes de plus de 55 ans,  ses causes ne sont pas encore connues toutefois, une prédisposition  génétique pourrait intervenir notamment chez les jeunes sujets.