Le ministre de la Santé M.Mokhtar Hasbellaoui : «Nécessaire lutte contre les facteurs causant les maladies rénales »

Publié par Dk News le 11-11-2018, 16h02 | 12

Le ministre de la Santé, de la population et de  la réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui a mis l'accent, samedi, sur  l'impératif de lutter contre les facteurs causant les pathologies rénales,  notamment le diabète et l'hypertension artérielle (HTA).

«Les maladies rénales, particulièrement l'insuffisance rénale sont  devenues désormais un vrai problème de santé publique, qui concerne toutes  les tranches d'âge» a indiqué le ministre dans d'une allocution lue en son  nom par son chef de cabinet, Merzak Ghernaout, à l'occasion de l'ouverture  du 25e congrès national des maladies rénales.

 Le ministre a appelé, à cet égard, à une action pour réduire le nombre de  ces pathologies à travers la lutte contre les facteurs causes ces maladies,  en tête desquels «le diabète et l'hypertension artérielle».

La prévention demeure «le moyen le plus efficace» pour éviter ces maladie  et leurs complication, a-t-il estimé, soulignant qu'en sus de la prise en  charge des besoins des malades, les spécialistes et le ministère sont  appelés à ancrer la culture du don d'organes et de la transplantation des  reins.
Dans le même sillage, M. Hasbellaoui a insisté sur la nécessité de  renforcer la formation en la matière, la création de nouveaux centre de  greffe d'organes et de transplantation, l'établissement de partenariats  avec l'étranger afin d'acquérir une expérience permettant aux  établissements de santé de procéder à ces interventions».

Le ministre a rappelé, par ailleurs, les actions menées par son  département, notamment la création de l'Agence nationale des greffes (ANG),  en vertu du décret exécutif n 12-167, chargée de la gestion et du suivi  des registres et des listes d’attente «mis en place pour développer  l’opération de transplantation et de greffe à travers notamment les  fichiers des donneurs et des receveurs d’organes».

Ladite agence sera chargée, également, de créer des banques pour la  gestion et le suivi des organes, a expliqué M. Hasbellaoui faisant état  «d’un nombre croissant de malades souffrant d’insuffisance rénale chaque  année, ce qui requiert, outre la consolidation de la prévention, le  développement et l’augmentation du nombre d’opérations de transplantation  que nous sommes appelés à prendre en charge chaque année», a-t-il soutenu.

Plus précis, le ministre a indiqué que son département avait procédé à  l’élaboration du cadre réglementaire régissant l’agence en question à  travers la nouvelle loi sur la santé.

Cette opération sera menée, a-t-il poursuivi, en faisant connaître les  droits et devoirs du donneur et du receveur d’organes, la définition des  règles de transplantation et de greffe, outre la désignation des  établissements compétents en la matière, disposant de toutes les conditions  de sécurité et de protection et de compétences humaines garantissant la  réussite de ces opérations.

Pour rappel, ce congrès a été organisé par l’association algérienne de  néphrologie, dialyse et transplantation.