Les participants à une journée d’étude sur «l’approvisionnement et l’armement de la guerre de libération dans la région Sud-est du pays», tenue jeudi à Ouargla, ont présenté «la zone Sud-est du pays comme ayant été alors une base et une route sécurisées d’approvisionnement et d’acheminement d’armes pour la Guerre de libération nationale depuis la Tunisie et la Libye».
Dans sa communication intitulée «Approvisionnement et armement de la Révolution dans la région d’El-Oued», Mohamed Saïd Aguieb de l’université Hamma Lakhdar (El-Oued) a indiqué que cette zone a tissé d’étroites relations avec les pays voisins, de longue date, que la Révolution a raffermies avec la contribution des voisins à l’armement de la guerre de libération nationale en vue d’arracher l’indépendance. Selon l’intervenant, «les intérêts commerciaux, sociaux et la cohésion civilisationnelle et historique ont contribué largement au raffermissement des relations qui ont été mises en avant par les Moudjahidine de la guerre de libération nationale pour acheminer, à travers des voies et routes sécurisées, des armes et des fonds».
M.Aguieb a, à ce titre, évoqué les moyens adoptés par les Moudjahidine pour l’acheminement d’armes et les personnalités ayant mené ces opérations, à l’instar de Mohamed Issami, Abdelkader Lamoudi, Bachir Benmoussa et Ahmed Miloudi, et d’autres ayant pris part à ces actions via l’axe El-Oued-Biskra, avant de transporter ces armes vers la région des Aurès (Batna).
Inscrite au titre du plan de communication du commandement de l’Armée Nationale Populaire (ANP) au titre de l’année 2018/2019, cette rencontre, retenue également dans le cadre de la commémoration du 64ème anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954, s’assigne comme objectifs la vulgarisation de le rôle crucial et efficace joué par la zone Sud-est dans l’approvisionnement de la glorieuse révolution en fonds et en armes.
La rencontre a ainsi permis de braquer les lumières sur les moyens mobilisés par les Moudjahidine de cette région pour la constitution des cellules d’armement à partir des pays voisins, la Tunisie et la Libye, ainsi que sur le desserrement de l’étau colonial sur les Moudjahidine des régions du Nord.
Dans son intervention d’ouverture au nom du commandant de la 4ème Région Militaire, le chef d’état-major de cette RM, le général Tahar Ferhati, a souligné que «l’histoire est le souvenir référentiel des pays et une base sur laquelle s’appuient les Nations pour assurer la jonction entre les générations».
«Les Démarches prônées par le commandement de l’ANP visant à conférer toute l’importance voulue à l’Histoire nationale vise la formation d’une génération imbue des valeurs de son histoire», a conclu l’officier supérieur.