Tizi-Ouzou : 9ème édition du Salon Djurdjura des arts plastiques du 22 au 26 novembre

Publié par Dk News le 21-11-2018, 16h47 | 14

La 9ème édition du Salon Djurdjura des arts plastiques se tiendra du 22 au 26 de ce mois à la  Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, a-t-on annoncé mardi à la direction locale de la culture.

Placée cette année sous le thème «Sur le chemin de tajmaât» et dédiée à l’artiste peintre Denis Martinez, la cérémonie d’ouverture de cette édition sera marquée par la projection suivie d’un débat autour du film-documentaire de Claude Hirsch «Deniz Martinez, un homme en liberté».

Outre des expositions, ventes-dédicaces, ateliers et plusieurs autres activités, le salon sera ponctué par une table ronde qui sera animée dimanche 25 novembre par les artistes plasticiens, Ouchene Smail, Karim  Sergoua et Abdelhalim Kaibeche. Elle sera suivie d’une conférence-débat ayant pour thème «Le rêveur d'impossible : Deniz Martinez dans l’aventure du raconte-Arts» qui sera donnée par Hacène Metref et Youcef Merahi.

Des activités destinées à la frange juvénile sont également au programme de cette manifestation, à l’exemple des ateliers de calligraphie, de peinture, de dessin et de lecture qui seront toutes dédiées au thème de Tajmaât et qui seront animées par plusieurs artistes. Né en 1941 à mers-El Hadjadj, Denis Martinez est l’un des plus importants artistes algériens contemporains.

Après une carrière d’enseignants à l’école des Beaux-arts d’Alger de 1963 à 1993, il s’exile en France où il initie plusieurs manifestations culturelles portant sur la culture algérienne. «Culture algérienne, cultures vivantes» en 1995, «Expressions algériennes contemporaines» en 2000 et «Jonctions Djazair» en 2003.

En 2004, il est l’initiateur, avec Hassan Metref et salah Silem du festival nomade Raconte-Arts qui sillonne depuis, chaque été, un des villages de la la wilaya de Tizi-Ouzou.

Il se lança, également, à la même période, dans une aventure qui l’a amenée à intervenir régulièrement avec des créations éphémères, en compagnie d’autres artistes, à travers des Tajmaâts de plusieurs villages de la Kabylie.