Salon national du livre d'Ouargla : M.Mihoubi : «L'édition prochaine aura une dimension internationale»

Publié par Dk News le 25-11-2018, 16h11 | 3

Le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, a affirmé, samedi à Ouargla, que la prochaine édition du salon national du livre, tenue pour la première fois à Ouargla, «aura une dimension internationale».

 «La prochaine édition du salon national du livre qu’abrite la wilaya de Ouargla, pour la première fois, aura une dimension internationale à la faveur de la participation des éditeurs étrangers au regard de l’environnement propice qu’offre la région pour accueillir de pareilles manifestations culturelles importantes», a souligné M. Mihoubi à l'ouverture du salon national du livre au niveau de la bibliothèque principale de lecture publique Tidjani Mohamed, de la ville de Ouargla.

«Il appartient dorénavant de choisir un espace spacieux pour accueillir les prochaines éditions de cet événement culturel afin de permettre aux éditeurs étrangers d’y prendre part et de découvrir la wilaya de Ouargla et son public», a-t-il ajouté.

«Le ministère de la Culture tend, au travers cette manifestation nationale, à satisfaire des doléances soulevées lors de moult occasions», a indiqué le ministre, avant de mettre en valeur les potentialités que renferme la région pour attirer des flux de touristes.

Plus de 2.500 titres sont exposés au premier salon national du livre à Ouargla (24 novembre courant au 2 décembre prochain), organisé à l'initiative de l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (ONDA), en coordination avec le syndicat national des éditeurs du livre (SNEL) et avec la participation de pas moins de 15 maisons d’édition et de distribution de livres, implantées à travers le territoire national.

Lors de la cérémonie d’ouverture d’une antenne régionale de l’ONDA à Ouargla, couvrant plusieurs wilayas dans le Sud du pays, le ministre a appelé à contribuer à la réussite de «cet important acquis», qui ne peut que satisfaire les acteurs du secteur de la culture, et d’en faire «une valeur ajoutée et de protection des droits d’auteurs, en plus de l’accroissement du nombre d’adhérents à l’Office, établis actuellement à près de 20.000 adhérents».

Azzeddine Mihoubi, qui avait auparavant visité le musée saharien, à mis en valeur cet espace culturel, ouvert l’année dernière  après avoir fait peau neuve, suite à sa restauration et au répertoire de ses objets et ce, à la satisfaction du public, des chercheurs et anthropologues soucieux de découvrir l’histoire de la région.

Le ministre a souligné que son département £uvrera à recenser, répertorier, numériser et cataloguer les manuscrits en vue de leur préservation en tant que legs culturel national, avant de signaler qu’»il existe des gens qui vendent ces manuscrits à des parties étrangères. Cet état de fait est absolument inacceptable, car les manuscrits constituent un patrimoine national, dont le ministère de la Culture est à juste titre en droit de les posséder en priorité».

M. Mihoubi a relevé que «des entreprises privées se chargent de la numérisation et du catalogage des manuscrits et que le ministère £uvre, en partenariat avec ces entités et à travers la bibliothèque nationale et les centres de manuscrits relevant du ministère, à cataloguer ces manuscrits et leur genre», ajoutant que, «les manuscrits seront protégés en vertu de la loi de conservation du patrimoine culture national 98/04».

Le ministre de la Culture a procédé à l’installation de Laid Djellouli en tant que commissaire du festival culturel international du livre, des lettres et de la poésie, qu’organise annuellement la wilaya de Ouargla.

Au terme de sa visite dans la wilaya de Ouargla, Azzeddine Mihoubi a présidé la cérémonie d’ouverture d’une conférence sur  «la Révolution algérienne dans la poésie algérienne moderne et contemporaine», organisée par la faculté des lettres et langues de l’université Kasdi Merbah d'Ouargla. Intervenant à l’occasion, le ministre a relevé qu’il existe de nombreuses recherches sur la région d'Ouargla et que le ministère s’emploie à inviter des chercheurs étrangers pour contribuer à l'approfondissement des travaux de recherche sur l’existence humaine dans la région et ce dans le cadre du peuplement humain dans l’Afrique du Nord.