La charte de la jeunesse africaine, une nécessité pour les pays africains

Publié par Dk News le 26-11-2018, 16h43 | 17

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab a mis l'accent, samedi à Alger, sur la nécessité de sensibiliser les pays africains à l'importance de l'adoption de la charte de la jeunesse africaine, saluant la célébration de la journée africaine de la jeunesse en novembre, symbole de sacrifice et d'émancipation.

Dans son allocution à l'occasion du 12e anniversaire de la Journée africaine de la jeunesse, M. Hattab a souligné que la célébration de ce rendez-vous en novembre constituait une occasion pour tirer les leçons des grands sacrifices consentis par le peuple algérien pour la liberté et l'émancipation et se remémorer "le rôle glorieux de ces jeunes qui ont sacrifié leurs vies au service de la patrie et dont les accomplissements ont eu un impact positif tant en Algérie que sur le continent africain, à la faveur du rétablissement de la souveraineté nationale de plusieurs peuples africains".

"L'Algérie a été un exemple à suivre en matière de sacrifice et de lutte contre le colonialisme", a souligné M. Hattab qui a salué le choix porté sur la journée du 1er novembre pour célébrer la journée africaine de la jeunesse, soulignant la nécessité de "sensibiliser les pays africains à l'adoption de la charte de la jeunesse africaine".

La célébration de cette édition de la journée africaine de la jeunesse sous le slogan "vivre ensemble en paix" affirme le rôle de la jeunesse africaine dans "le renforcement des valeurs de tolérance et d'amitié, l'échange des cultures pour permettre à nos peuples de se rapprocher davantage et de vivre ensemble en paix".

M.Hattab a évoqué le rôle que joue l'Algérie dans ce cadre, soulignant qu'elle "n'a cessé de contribuer efficacement à la paix mondiale grâce à son expérience dans ce domaine, d'asseoir les valeurs de sécurité et de stabilité et de répandre les idéaux de paix", de même qu'elle veille à "dynamiser son rôle vital en matière de sécurité et de réconciliation nationale et à généraliser son modèle réussi dans le règlement et la prévention des conflits".

Le ministre a tenu à rappeler que l’Algérie avait soumis une initiative onusienne, saluée par l’Assemblée générale de l’ONU, à travers laquelle a été institué le 16 mai de chaque année "Journée internationale du vivre-ensemble en paix".    

"Le président de la République n'a eu de cesse de souligner à plusieurs reprises la volonté de l’Algérie d'instaurer la paix, la sécurité et la stabilité dans le monde et d'œuvrer par sa clairvoyance et sa sagesse politique à la résolution des conflits et différends auxquels sont confrontés certains pays à travers les moyens pacifiques, le dialogue sérieux et la réconciliation nationale", a-t-il ajouté.   

Par ailleurs, le ministre s’est félicité de la coïncidence de ce  rendez-vous avec l’organisation par l’Algérie de la 2eme Conférence internationale des ONG africaines membres du Conseil économique et social onusien (ECOSOC), sous le thème "Impliquer l'Afrique face à la crise migratoire", au cours de laquelle l’Algérie a réitéré "son engagement" en faveur des peuples africains en créant des opportunités pour faire face aux problèmes auxquels est confronté le continent et proposer des solutions idoines, notamment à la crise migratoire, tout en travaillant de concert avec la jeunesse africaine pour mettre en £uvre l’agenda 2063".   

En ce qui concerne la relation de l’Algérie avec l’Afrique, le même responsable a affirmé que les deux parties étaient étroitement liées en termes d’histoire, de géographie et d’économie.  

Il a mis en exergue, à ce propos, la contribution de l’Algérie à la renaissance du continent africain, et ce grâce "à son expérience dans divers domaines, afin d’instaurer les valeurs de la sécurité et de la stabilité, ainsi que les piliers du développement durable, en sus de la propagation de la paix et de la réconciliation nationale".   

"Je saisis également cette occasion pour noter que les sociétés africaines avaient compris depuis des années qu’elles devaient travailler avec sérieux aux côtés de l’Algérie et les pays de l’UA, afin de trouver des solutions adéquates aux questions soulevées", ce qui interpelle fortement toutes les parties à travailler de concert, à conjuguer les efforts et à mettre en place des mécanismes susceptibles de trouver des solutions aux crises des jeunes et de relancer le développement en Afrique", a ajouté le ministre.    

M.Hattab a conclu que l’Algérie "demeure fidèle à ses principes et restera attachée aux chartes de l’Union africaine (UA) et aux traités internationales et continentaux", ajoutant qu’elle "veillera soigneusement à la sécurité, à l’intégrité du continent et à son développement".