Société : La préservation des droits et libertés, «une soupape de sécurité»

Publié par Dk News le 05-12-2018, 16h29 | 10

La reconnaissance et la préservation des droits et libertés des individus constitue «une soupape de sécurité pour la pérennité de l’Etat», ont affirmé des académiciens ayant participé au séminaire national sur «les droits civiles et politiques, état des lieux et défis», ouvert mardi à l’université Mohamed-Khider de Biskra.

Dr. Riadh Denech de l’université organisatrice a considéré que l’exercice des droits et libertés individuels «se mesure dans les faits et à travers les mécanismes légaux y afférente», estimant que l’équilibre et la séparation entre les pouvoirs législatif et exécutif garantissent la consécration des libertés et droits citoyens reconnus par la Constitution.

«Les gouvernements se retrouvent parfois devant le dilemme de prendre des mesures exceptionnelles qui limitent les droits pour préserver la pérennité de l’Etat et, dans le même temps, de garantir l’exercice des libertés constitutionnelles», a ajouté le conférencier. 

Dr. Mohamed Benkhelifa de l’université d’Annaba a indiqué, dans sa communication sur le pénal islamique et celui positif, que «les mesures privatives de droits doivent être exclusivement exercées par l’Etat dans l’intérêt général».

Pour Dr. Abdelhak Lekhdari de l’université de Tébessa, «les législations internationales à leur tête la Charia islamique reconnaissent les libertés et des droits des individus et l’obligation pour l’Etat de préserver la dignité et droits des citoyens» et «il n’y a point d’opposition entre les intérêts de l’individu et l’Etat».

Initiés par la faculté de droits et des sciences politiques et les laboratoires de l’impact de la jurisprudence judiciaire sur le mouvement législatif et des droits et libertés dans les systèmes comparatifs, les travaux de rencontre de deux jours se déroulent en séances plénières de présentation des communications et en ateliers thématiques.