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Plus de 200 universitaires affirment qu'ils continueront à critiquer Israel et à résister aux intimidations

Publié par Dk News le 08-01-2019, 16h56 | 10
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Plus de 200 universitaires et défenseurs des droits humains ont affirmé, dans un appel international, qu'ils continueront à critiquer "librement" Israel, résister aux intimidations et dire tout le mal qu'ils pensent de la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens.

Les signataires de cet appel se sont élevés contre les attaques et licenciements récents d'universitaires tels que Marc Lamont Hill à Temple University (Philadelphie) aux Etats-Unis, et Tim Anderson à l'Université de Sydney, en Australie.

"Les institutions universitaires doivent défendre la liberté d'expression et nous nous opposons à la campagne menée dans différents pays et consistant à réprimer celles et ceux qui défendent les droits des Palestiniens", ont déclaré ces universitaires, journalistes, militants des droits de l'Homme, médecins, artistes et hommes de culture de plusieurs pays, dont entre autres les Etats-Unis, l'Italie, le Royaume-Uni, Australie et Espagne.

L'appel, qui reste ouvert pour de nouvelles adhésions, ne comporte, pour le moment, aucune signature de personnalités francaises.

Les signataires ont également rappelé que d'autres universitaires comme Steven Salaita et Norman Finkelstein ont été victimes de ces attaques, et que des menaces similaires pèsent sur Hatem Bazian, Ahlam Muhtaseb, William Robinson, Rabab Abdulhadi, et d'autres, récusant l'exception que constitue la défense des droits des Palestiniens à la liberté d'expression.

"On peut critiquer librement, et y compris manquer de respect, quand il s'agit des gouvernements, religions, opinions politiques, etc., sauf quand il s'agit des actions et de la politique israéliennes. Ceux qui osent les critiquer deviennent la cible de campagnes généreusement financées et savamment orchestrées pour baillonner et/ou les détruire eux et leurs carrières", ont-ils soutenu.

Ils appellent toutes les institutions académiques, leurs professeurs et leurs étudiants, ainsi que le grand public, à "résister à ces tactiques d'intimidation et à défendre les principes de la liberté d'expression sur lesquels elles sont fondées, ainsi que toutes les sociétés libres et leurs  institutions".

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