Le mois de Ramadhan a débuté dans la ferveur, la piété et la solidarité. En Algérie comme dans le reste du monde musulman, ce mois béni est synonyme de paix, d'entraide et de mise en œuvre des préceptes de l'islam. Si le mois de Ramadhan est consacré à la dévotion et la prière, il est également le mois où les croyants doivent redoubler d'ardeur dans le travail, les bonnes actions et le soutien du prochain.
C'est en quelque sorte la grande philosophie de la vie, comme ce mois apporte avec lui paix, sérénité et bienfaits du travail de l'homme. Au niveau du gouvernement donc, tout a été mis pour que les Algériens passent ce mois de Ramadhan dans les meilleures conditions possibles, à commencer par une abondance des produits agricoles, à des prix plus ou moins abordables, et en quantité suffisante. Sur le volet sécuritaire, le paquet a été mis par les services de police et de la Gendarmerie nationale pour que les citoyens puissent vaquer à leurs occupations en toute quiétude, outre le dévouement et l'abnégation de la Protection civile, un maillon très important dans le dispositif de sécurisation de la vie sociale de tous les jours.
En matière de transports, il y a cette extension du Tram d'Alger qui donne une autre configuration de ce moyen de transports, qui vient ainsi améliorer le service public, un des objectifs du plan d'action du Premier ministre, et soulager la circulation automobile à l'est d'Alger. L'extension du métro d'Alger vers El Harrach, avec deux stations dans ce quartier algérois mythique, donne en réalité une dimension de métropole à la capitale algérienne, et récompense de leurs efforts tous ceux qui travaillent pour améliorer le cadre de vie des algériens. C'est dire que durant ce mois de Ramadhan, il n'y a pas de place pour la farniente, au contraire, c'est durant ce mois que des projets socio-collectifs sont programmés autant en réalisation que pour leur livraison, toujours dans l'optique de rattraper le retard pris en matière de développement local.
Et puis, si aux marchés de fruits et légumes, comme celui installé dans l'esplanade de l'UGTA au 1er Mai à Alger, les citoyens trouvent des produits de qualité et à des prix abordables, c'est grâce à ce travail invisible des citadins, des agriculteurs qui travaillent dans leurs champs, qu'il vente ou qu'il pleuve, pour que la production agricole algérienne soit à la portée de tous et en quantité suffisante pour que le pays sorte réellement de la dépendance alimentaire. Et puis, en retour, rendre plus faciles les chemins de l'exportation de produits agricoles et leur placement dans les marchés internationaux.
C'est grâce à ce principe que le mois de Ramadhan nous apprend, qu'il n'est d'autre que le travail, celui effectué avec conviction et résolution. Par tous, et là où on se trouve.
L'Algérie a assez souffert des années durant d'un manque chronique des principaux éléments qui font que la vie est douce, pour qu'aujourd'hui, chacun puisse vraiment se nourrir des préceptes du Ramadhan, et de l'islam pour que le travail soit également sacré, car il prémunit autant le pays des grandes crises économiques et sociales, que des maux et tares sociales qui ne font que retarder son développement social et économique.
L'Algérie, qui a un potentiel humain appréciable, un gouvernement au chevet du développement local et des besoins de la demande sociale, des richesses naturelles qui ne demandent qu'à être bien exploitées, est capable d'accélérer la cadence de son développement économique et social. A une condition: faire du travail un principe sacré, comme le stipule la tradition islamique. Alors, le Ramadhan n'en sera que plus exaltant!