Editorial

Après le FMI et la BM, Alger : «Une juste reconnaissance aux positions politiques algériennes»

Publié par Kamel Cherif le 17-09-2015, 01h22 | 119
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La visite de travail qu'effectue la Haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherni  en Algérie intervient juste après les deux visites en Algérie du président de la Banque mondiale (BM) pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord ainsi que le chef de la mission en Algérie du Fonds monétaire international (FMI).

  L'Algérie dont la voix est audible et respectée au niveau régional et international, demeure une référence pour les pays développés et incontestablement pour les organisations internationales. Cela explique, en fait, les visites successives des représentants de la BM et du FMI, suivie par celle de l'UE en Algérie. Ces visites coïncident avec la crise financière mondiale induite par la chute des prix du pétrole. Forte de son expérience, quand elle a été frappée de plein fouet dans les années 1980 puis 1990 par la crise économique, provoquée par la chute brutale des prix du pétrole, l'Algérie a pu se ressaisir. L'expérience des années 1990, aggravée par le terrorisme, a permis à l'Algérie de mieux appréhender les conséquences de la chute des prix du pétrole. En ce sens, les plus hautes autorités du pays ne cessent d'assurer et de rassurer les Algériens quant aux capacités du pays à faire face à la baisse des prix du pétrole.

L'Algérie a une marge de sécurité pour les prochaines années, soit le temps de diversifier davantage son économie et surtout ses exportations. Le discours des hauts responsables de l'Etat font ressortir que l'Algérie de 2015 n'est pas celle des années 1990 et encore moins des années 1980. Les dispositions prises à cet effet lui permettent de passer l'écueil de la crise de la chute des  prix du pétrole. Grâce au remboursement par anticipation de sa dette extérieure, l'Algérie a fait mieux en accordant un prêt au FMI, après la crise financière de 2009 ! Qui l'aurait cru ! L'Algérie qui finance le FMI, lequel avait failli déstructurer l'économie du pays dans les années 1990. Aujourd'hui, les responsables de ces institutions ainsi que ceux de l'UE semblent vouloir bénéficier de l'expérience de l'Algérie pour s'enquérir de la politique suivie afin d'éviter que la crise de la chute des prix de pétrole ne touche les acquis socioéconomiques des Algériens. Ces visites s'apparentent aussi à une forme de reconnaissance à la politique de bonne gouvernance de l'Algérie sous l'impulsion du Président la République Abdelaziz Bouteflika. C'est la crédibilité de l'Algérie qui est mise en exergue, le pays s'étant relevé de manière spectaculaire après une décennie de terrorisme alourdie par les plans de restructuration des organisations financières internationales.  Sur le plan politique, les positions de l'Algérie sont claires et immuables en ce qui concerne la situation en Afrique et au Moyen-Orient, notamment en Syrie et au Yémen. L'Algérie a toujours préconisé des solutions politiques basées sur le dialogue et la réconciliation, excluant toutes formes d'ingérence dans les affaires internes de pays souverains.

Kamel Cherif

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