Les opposants à la candidature du président Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat à la présidentielle sont en train de se discréditer aux yeux de l’opinion publique dans la mesure où rien n’empêche le chef de l’Etat, sur le plan réglementaire, de prétendre à sa propre succession.
Ni la Constitution ni aucune autre loi ne peuvent dénier ce droit au président de la République. Des juristes et des constitutionnalistes se sont déjà prononcés sur ce sujet et ont affirmé que les lois de la République permettent au chef de l’Etat, au même titre qu’à des citoyens anonymes et autres personnalités politiques et nationales, de se porter à la candidature pour la magistrature suprême.
Or, on assiste à présent à une levée de boucliers de la part de certaines parties et partis pour «dénoncer» la candidature du président de la République. Il s’agit en fait de positions politiques ou politiciennes qui n’ont aucun fondement juridique.
Il faut relever que les autres candidats, dans leur quasi-majorité, ont été loyaux en faisant savoir que le chef de l’Etat a le droit de se présenter aux élections. Ils s’en remettent à l’arbitrage des électeurs, lesquels opteront pour le candidat qu’ils estiment habilités à diriger l’Algérie.
En revanche, les parties qui se sont affolées dès l’annonce de la candidature du président Bouteflika s’enfoncent davantage dans leurs méandres. Ces parties sont même allées jusqu’à contracter des alliances contre-nature afin de «dénoncer» la candidature du président Bouteflika.
N’est-il pas discréditant que des partis laïcs et islamistes s’allient contre la candidature du président Bouteflika? N’est-il pas diffamant qu’un parti ayant soutenu le président Bouteflika lors des précédents mandats et ayant fait partie de l’Alliance présidentielle s’oppose à la candidature du président Bouteflika!
Pis encore, ces mêmes parties et partis distillent les rumeurs les plus folles sur la candidature du chef de l’Etat, alors que le président de la République assure ses fonctions le plus normalement du monde. Il reçoit en audience les envoyés spéciaux des dirigeants en visite en Algérie et gère les affaires du pays. Cela n’a pas empêché certaines parties à verser dans l’invective et le mensonge, lesquelles sont démenties à mesure que l’échéance de l’échéance du 17 avril 2014 approche.
Ce sont ces mêmes parties qui avaient péroré durant tout l’été sur des scénarios rocambolesques sur la situation en Algérie, invoquant l’article 88 de la Constitution, le report de l’élection présidentielle ou l’organisation d’une présidentielle anticipée et l’option d’une période de transition.
Ces scénarios ne sont qu’une illusion pour ceux qui ont encore un penchant nostalgique aux années d’insécurité et d’instabilité. Des scénarios qui ont été et continuent à être démentis par la réalité de tous les jours.