La première année du quatrième mandat du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aura été marquée par plusieurs acquis pour l'Algérie que ce soit au niveau national ou international.
A l'évidence, le plus grand acquis demeure la consolidation de la stabilité du pays, malgré les menaces quasi-quotidiennes de groupes terroristes et criminels, lesquels mènent de vaines tentatives d'atteinte à la stabilité de l'Algérie.
Le chef de l'Etat a fait de la sécurité la priorité de ses priorités.
En ce sens, des réunions sont régulièrement tenues avec les responsables de la sécurité et de l'armée, à leur tête le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire.
L'accent a toujours été mis sur la sécurisation des frontières du fait de la situation sécuritaire alarmante dans les pays voisins.
Il faut reconnaitre que les forces de l'ANP relèvent des défis au quotidien, au vu des nombreuses arrestations constamment opérées et du nombre impressionnant de tentatives d'intrusions avortées.
Sur le plan politique, les réformes entamées par le Président de la République se poursuivent et seront couronnées par la révision de la Constitution.
Le chef de l'Etat a affirmé, à plusieurs reprises, que le texte fondamental du pays sera révisé de manière à permettre d'arrimer l'Algérie à la modernité et la mettre au diapason des pays développés. Sur le plan social, l'engagement du Président de la République de créer un fonds de pension alimentaire au profit des femmes divorcées exerçant le droit de garde de leurs enfants a été tenu.
La loi a été promulguée le mois de novembre dernier, ce qui dénote de l'attention particulière qu'accorde le Président Bouteflika à ces deux catégories sociales vulnérables, la femme et l'enfant.
Toujours sur le plan social, les programmes des différentes formules d'acquisition du logement se poursuivent.
De la formule Aadl au logement rural, le programme en matière d'habitat touche l'ensemble des couches sociales.
Pour sa part, la jeunesse n'est pas en reste dans la mesure où elle bénéficie d'une grande attention dans le programme du chef de l'Etat. En plus des différentes formules de création d'emploi, la promesse de réduire le service militaire à une année a été tenue.
Il s'agit en fait de la concrétisation de l'engagement du Président de la République de professionnaliser l'armée, une institution qui a préservé la République en temps de crise. Pour rappel, la durée du service militaire était de deux ans, avant d'être réduite à dix-huit mois puis une année, ce qui permet aux jeunes n'ayant pas accompli leur service militaire de l'effectuer dans des conditions meilleures.
Au niveau international, l'Algérie continue de consolider son statut de leadership dans la région, alors que ses positions, décriées par certaines parties malintentionnées, sont devenues des références pour la communauté internationale.
L'Algérie qui était, dans les années 1960-1970, la mecque des mouvements de libération africains et sud-américains, est devenue aujourd'hui un pays exportateur de paix et de stabilité.
L'accord de paix et de réconciliation nationale, paraphé par les différentes parties maliennes à Alger le 1er mars dernier, après cinq rounds d'âpres négociations, vient ainsi consacrer le statut de leadership de l'Algérie dans la région.
L'Algérie se distingue par la constance et lucidité de ses positions politiques marquées par l'instauration d'une politique de bon voisinage appuyée et consolidée par la culture de la paix et de la sécurité.
Du fait de l'expérience concluante du dialogue intermalien, dont l'accord de paix a été salué de manière unanime par la communauté internationale, un autre processus de dialogue interlibyen a été engagé par l'Algérie. Ce processus en est à son deuxième round, avec en perspective l'annonce d'un cessez-le-feu en Libye pour parvenir à la formation d'un gouvernement d'union nationale.
En somme, la première année du quatrième mandat du Président de la République s'inscrit dans la continuité d'une politique visant à consolider et stabiliser le front interne tout en maintenant une politique extérieure basée sur l'instauration de la paix et de la sécurité ainsi que la non-ingérence dans les affaires internes des pays souverains.