Depuis que le Président de la République a été sollicité pour diriger le pays dans un contexte international où les paramètres de la géopolitique ont été bouleversés, et dans un contexte national, où l’Algérie devait absolument retrouver la paix pour ne pas s’effondrer, pour la première fois, les populations se sont mises à se familiariser avec les concepts jusque-là inconnus du vocabulaire traditionnel à savoir la sécurité collective, l’action concertée, la solidarité opérationnelle, la réconciliation nationale et le dialogue.
Tant sur le plan international que national, les opinions publiques étrangères et nationales ont découvert en la personne du Président Algérien un homme décidé à contribuer à l’instauration de la paix pour désamorcer toute crise susceptible d’affecter la sécurité internationale et la sécurité nationale.
Les concepts de paix et de sécurité y compris de l’interdiction de l’ingérence étrangère se retrouvent comme des invariants dans les discours du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pratiquement tous ses discours si on s’y réfère pour en saisir les principaux éléments. Ses concepts structurent la pensée algérienne en matière de diplomatie et de sécurité.
Le Président est demeuré constant dans la formulation des objectifs et la définition des actions de la diplomatie. Il a démontré qu’il ne faudrait plus croire que la recherche de la sécurité collective et de la paix internationale ne devraient être l’apanage que des seules grandes puissances qui continuent ainsi comme par le passé à renforcer leur rôle international et à consolider le statu quo. Il y a des invariants dans l’action diplomatique algérienne.
Les principes fondateurs de la politique extérieure sont sacrés car non soumis au marchandage. Pas d’ingérence dans les affaires intérieures d’un pays, surtout pas d’intervention militaire étrangère hors du cadre des Nations unies, sécurité obligatoirement collective et indivisible, dialogue pour la résolution de tout conflit inter étatique ou intra étatique. Il n’est pas utile de rappeler tous les succès de notre diplomatie durant les années 70 où le Président Bouteflika était en charge de la diplomatie algérienne. L’homme de la paix, les acteurs internationaux de la diplomatie l’avaient découvert aux Nations unies avec l’immense succès qu’il avait remporté en réussissant l’exploit de faire inviter par l’ONU Yasser Arafat à expliquer sa cause devant l’Assemblée générale.
Un autre grand exploit, l’expulsion de l’Afrique du Sud des Nations unies pour cause d’apartheid à l’égard des populations noires. Le monde se ralliera également de l’action diplomatique algérienne au sein du Mouvement des non-alignés.En accédant à la magistrature suprême, le Président a d’emblée axé tous ses efforts sur le retour de la paix alors que celle-ci n’avait pas quitté durant la décennie de tragédie la situation de mise en péril. Finalement, l’Algérie a retrouvé la paix. Mais cela est un acquis que le Président a capitalisé pour contribuer à instaurer la paix dans notre voisinage immédiat et en Afrique.