C'est fait ! Le président sortant Abdelaziz Bouteflika a été réélu, haut la main, pour un quatrième mandat. Une consécration légitime, attendue et espérée, ici et ailleurs au sein de la communauté algérienne résidente à l'étranger.
La réélection de M. Bouteflika est ainsi une réponse concrète aux attentes citoyennes pour une Algérie autant débarrassée des menaces externes que résolument tournée vers un avenir à construire dans la sérénité et la quiétude, la paix sociale, la concorde et la solidarité citoyennes.
Car cette réélection, qui confirme l'attachement des Algériens à leur sécurité et à un avenir débarrassé de nuages, plus prospère, est quelque part une réponse, un signe que dans ce pays, il n'y a plus de place pour les aventuriers, la fuite en avant politique, encore moins des interstices pour le doute et la menace.
Abdelaziz Bouteflika a gagné cette élection, les Algériens ont voté et le pays ne s'en porte que mieux. Le scrutin du 17 avril donne, par ailleurs, quelques leçons de démocratie, de conduite citoyenne et de maturité politique des Algériens qui ont voté en toute liberté, en toute démocratie, ou qui ont boycotté ce scrutin pour exprimer leurs opinions dans un pays dorénavant respectueux des opinions du peuple.
Sinon comment interpréter cette largesse dans les opinions et les points de vue de tout un chacun sur les enjeux et les défis de ce scrutin par lequel l'Algérie se place dans le concert des Nations.
Mais surtout pour consolider les fondements de la démocratie, de la maturité politique des Algériens et la bonne gouvernance dans un pays où les enjeux sociétaux, sinon économiques sont énormes.
Car il ne faut pas seulement se porter candidat à une présidentielle, encore faut-il avoir un programme cohérent, solide et parfaitement réalisable, pour que les électeurs s'y retrouvent et puissent y croire.
C'est là par ailleurs toute la différence entre les perspectives sociales et économiques tracées par le programme du président Bouteflika, et ses adversaires. Car des programmes urgents attendent leur réalisation, la demande sociale augmente et les défis politiques et sécuritaires épaississent dans une sous-région menacée par l'instabilité politique et le terrorisme.
La réélection de Bouteflika, au regard de ces impératifs, n'est que logique et crédible, car le 4e mandat qu'il va entamer sous peu n'est pas une sinécure, ni un simple jeu de pouvoirs, comme le croient ses adversaires.
Il y a consacré sa vie et sa santé. Qui peut faire mieux ?