Des partis politiques algériens ont rencontré une délégation de l'Union européenne pour évoquer la... situation en Algérie! Etonnant quand on sait que l'Algérie n'est pas un pays en guerre et connaît une stabilité que lui envient d'autres pays.
Mieux encore, l'Algérie est un pays exportateur de paix et de stabilité et est considéré comme un pays stabilisateur dans la région.
L'histoire retiendra que l'Algérie a toujours été sollicitée pour sa médiation dans différents conflits, entre autres le différend entre les Etats-Unis d'Amérique et Cuba dans les années soixante, le règlement du conflit irako-iranien, la libération des otages américains en Iran, le règlement du conflit entre l'Erythrée et la Somalie et actuellement la conduite du dialogue intermalien.
L'Algérie avait même perdu un de ses talentueux et valeureux diplomates, en l'occurrence le ministre des Affaires étrangères Mohamed Seddik Benyahia, mort dans un crash d'avion alors qu'il était en mission pour sceller la paix entre l'Iran et l'Irak.
Il est donc étonnant que l'Algérie, dont un des principes fondamentaux consiste en le respect de la souveraineté des pays, fasse l'objet d'investigations, pour ainsi dire, de la part de l'Union européenne avec la complicité d'une partie de la classe politique.
L'UE s'enquiert avec ces partis de «la crise politique en Algérie», lit-on dans des communiqués diffusés par certaines formations politiques.
Il est aussi ahurissant d'évoquer une «crise politique», sachant qu'un pays touché par une telle crise est paralysé sur le plan économique. Ce qui n'est pas le cas de l'Algérie dont les projets de développement consolident davantage le front interne du pays.
Les acquis enregistrés durant la dernière décennie ont permis aux Algériens de renouer avec le développement et la croissance économiques.
L'Algérie a pu renaître de ses cendres après une décennie de feu et de sang. Elle avait affronté seule le terrorisme au moment où des pays de l'Union européenne avaient tenté de l'isoler. Grâce au génie algérien, le pays a réussi à se relever, à la faveur notamment de la politique de la concorde et de la réconciliation nationale qui a éteint le feu de la fitna.
Une fois la stabilité recouvrée, le pays a d'abord remboursé toutes ses dettes extérieures avant de se lancer dans les défis de la relance économique. Aujourd'hui, l'Algérie est un des rares sinon le seul pays qui construit et distribue autant de logements, consacrant ainsi une politique sociale inégalable sous d'autres cieux.
En ce sens, les exemples sont légion quant aux acquis dont bénéficie et jouit le peuple algérien qui a toujours manifesté son rejet de toutes formes d'ingérence car l'Algérie avait affronté seule le terrorisme au moment où des capitales occidentales abritaient des chefs terroristes.
Aujourd'hui encore, l'Algérie et les Algériens refusent de subir le même sort que celui infligé à la Libye dont la situation actuelle incombe en grande partie aux pays occidentaux qui avaient parachuté des armes pour «aider le peuple libyen à faire chuter le régime de Kaddafi».
A présent, les Libyens s'entretuent au moment où les instigateurs de cette pagaille ne s'intéressent qu'au pétrole libyen. En ce sens, ceux qui veulent reproduire le scénario libyen en Algérie se trompent de peuple, lequel a déjà fait son choix !
