Il y a deux années, jour pour jour, le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, mettait en garde la jeunesse contre les complots qui visaient l’Algérie. C’était le 19 mai 2012 à Sétif, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’étudiant.
Il avait choisi une date hautement symbolique pour mettre en garde les Algériens contre les complots dont faisait et fait encore l’objet le pays. A l’époque, certaines parties malintentionnées avaient fait le lien entre ce discours et les élections législatives qui allaient se tenir quelques jours plus tard.
Aujourd’hui encore, le chef de l’Etat a choisi une date chère aux Algériens, à savoir la Journée du Chahid pour mettre fin à une polémique dont les objectifs sournois visaient les fondements de l’Etat algérien.
A l’approche de l’élection présidentielle du 17 avril prochain, un débat byzantin était en passe de s’instaurer, frôlant l’invective et la diffamation. Devant les dangers que présentaient certains commentaires, le chef de l’Etat a dû intervenir et user de toute son autorité pour remettre tout le monde à sa place et hisser les intérêts suprêmes de l’Algérie et du peuple algériens au-dessus des ambitions personnelles des uns et des autres.
Le Président de la République a évoqué dans son message à l’occasion de la Journée du Chahid des commentaires et des opinions inspirés par des «vecteurs hostiles» qui visent «l'affaiblissement des systèmes de défense et de sécurité nationales et, conséquemment, à porter atteinte à la stabilité du pays». Dans ce sens, le Président de la République a instruit tout ce beau monde à «faire la part des choses dans un contexte marqué par la surenchère politique et par les tentatives de brouillage à l'approche de la présidentielle et les agressions contre l'Etat national».
«Le Département du renseignement et de la sécurité, partie intégrante du ministère de la Défense nationale, reste pleinement mobilisé pour la bonne exécution des missions qui lui incombent, à l'instar des autres composantes de l'Armée nationale populaire», a affirmé le chef de l’Etat, ajoutant que «nul n'est en droit de régler ses comptes personnels au détriment des intérêts suprêmes de la nation tant à l'intérieur qu'à l'extérieur».
«L'heure n'est plus à l'insulte ni aux invectives», a encore asséné le Président Bouteflika. Le message du chef de l’Etat vient ainsi mettre fin à un véritable complot de déstabilisation de l’Algérie, un pays fort grâce à la pérennité et la stabilité de ses institutions.
En somme, il s’agit d’un message rassurant à plus d’un titre dans la mesure où il aura mis hors d’état de nuire les forces du mal qui ont mis l’Algérie dans leur ligne de mire. Le chef de l’Etat tient ainsi à protéger l’Algérie qui a pu renaître de ses cendres après une décennie de feu et de sang.
Une Algérie qui a eu le génie de réconcilier ses enfants grâce à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Un pays qui a non seulement pu se débarrasser de sa dette extérieure, mais qui aura inversé la tendance en venant au secours des institutions financières mondiales telles que le FMI. Ces acquis ne peuvent être remis en cause ou faire l’objet de marchandage pour les basses ambitions de certaines parties, nostalgiques des années d’instabilité dont avait souffert l’Algérie, laquelle en est sortie en revanche grandie.
Ni l’agression de Tiguentourine, ni les brasiers de Ghardaïa, Ouargla ou Bordj-Badji-Mokhtar et encore moins le «printemps arabe» ne pourront ébranler un pays dirigés par des hommes ! Tant qu’il y aura des hommes, l’Algérie se portera bien et restera protégée !
