La prochaine échéance électorale se veut une occasion et une opportunité pour le peuple algérien d’affirmer son choix et de décider de son propre chef de son avenir.
Le Président de la République et candidat à un quatrième mandat consécutif, Abdelaziz Bouteflika, l’a affirmé hier dans un message à l’occasion du cinquantenaire de la Cour suprême. Le chef de l’Etat a choisi cette occasion hautement significative pour réaffirmer que le choix du peuple sera respecté.
Le Président de la République a toujours appelé le peuple à s’exprimer et à accomplir son droit civique. Il s’agit de la meilleure des manières de répondre à ceux qui doutent de la crédibilité du pays, de ses institutions et de la démocratie en Algérie.
C’est un message de paix et de concorde envers les Algériens qui ont prouvé, à maintes reprises, leur attachement à l’unité du pays, sa quiétude et sa sérénité. Ceux qui espèrent encore déclencher un «printemps arabe» en Algérie se trompent lourdement quand on sait que les manifestations des fameux samedis ayant coïncidé avec les événements en Tunisie, d’Egypte et en Libye dans le cadre du «printemps arabe», avaient été rejetées par la population.
Des citoyens avaient alors empêché les manifestants qui se regroupaient chaque samedi pour imiter ce qui se passait dans les pays voisins, notamment l’Egypte et la Tunisie. Ce sont des citoyens anonymes, mais épris de paix et de sécurité qui avaient empêché ces manifestations. Ils ne voulaient pas que la sécurité du pays, chèrement recouvrée après une décennie de sang et de feu, soit remise en cause.
Dans la conjoncture actuelle précédant l’élection du 17 avril, des tentatives de reprendre ces manifestations sont observées. Des manifestants étaient sortis samedi dernier pour «empêcher un quatrième mandat du président Bouteflika». Un comportement qui rappelle ce qui se produisait en Egypte, en Tunisie et en Libye en 2011.
Tout le monde sait, à présent, où en sont ces pays touchés par une instabilité qui semble durer dans le temps. Une instabilité qui a tendance à virer vers la violence.La manifestation de samedi dernier à Alger avait coïncidé avec deux autres manifestations similaires à Paris et à Londres.
C’est dire qu’il y a des relents de manipulation contre l’Algérie où les élections se sont toujours déroulées dans la sérénité, en témoignent les législatives et les communales de 2012. Aujourd’hui encore, ce processus se poursuit et l’élection présidentielle aura bel et bien le 17 avril, date à laquelle le peuple algérien sera convié à s’exprimer dans le calme, la sérénité et la quiétude loin de la violence que connaissent les pays de la région. Une quiétude et une maturité démocratique que les forces du mal tentent vainement d’altérer !