Editorial

Un partenariat pour l’Etat de droit et la démocratie

Publié par Said Abjaoui le 30-06-2014, 17h48 | 70
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«Je serai celui qui rassemblera les Algériens ». Les discussions autour de la révision de la Constitution donnent à la fois raison au président et à tous les citoyens qui appellent à l’unité au sommet de l’Etat.

Démonstration magistrale de la maturité de la classe politique et des populations.
On peut sans nul doute faire le constat que l’élargissement de la concertation aux partis et personnalités qui sont dans l’opposition légale est la démonstration que l’Algérie, dirigeants et opposition considèrent que le dialogue est la base de l’action stratégique quotidienne. L’élargissement de la concertation  est  une révolution stratégique.

Le fait que dans les deux camps, il est admis que sans le dialogue,  les incompréhensions s’élargissent davantage, les suspicions augmentent, et peut-être également les haines quoique celles-ci soient injustifiées, les convictions sont fortes que ce ne sont pas les rapports de force qui tranchent, que ce n’est pas la rue qui impose et qu’il ne faudrait pas du tout croire que faire couver les germes de  conflits pourrait faire émerger ceux qui s’y adonneraient.

Aux discussions sur la Constitution, il n’y a pas une ligne de fracture, mais seulement des propositions et des explications. La logique de dialogue du Président rencontre la logique de demande d’écoute des divers interlocuteurs. La rencontre s’est faite sur un champ très étendu d’émission des idées et des visions.

Le Président a toujours défendu le caractère civilisationnel du dialogue. C’est le dialogue dans ces conditions qui rend possible le consensus. C’est la conviction qu’en fait, l’option pour un tel dialogue ne peut qu’aboutir à un consensus qui a fait dire à Ouyahia que oui, le consensus est possible. 

Dès lors que la rencontre a lieu, que les volontés à s’exprimer ont dominé tous les comportements politiques, alors, nous pouvons dire qu’il n’y a pas  d’incompréhensions majeures sur lesquelles butteraient les interlocuteurs, ou plutôt les partenaires car il s’agit bien de partenariat pour la démocratie.

Nous ne sommes ni dans la loi du tout et rien, ni dans celle du tout ou rien. C’est l’Algérie qui gagne.
Serait-il naturel de bâtir sa stratégie sur le meilleur usage à faire de la crise au lieu de tenter ensemble à la résoudre ? Faire de l’hostilité de l’autre le milieu générateur de sa propre stratégie ? Cette fois-ci, avec un consensus, les objectifs se rejoignent non pour entretenir ou créer une crise, mais pour trouver des solutions «consensuelles».

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