Les travaux du 4ème Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, ouvert samedi à Oran, se sont poursuivis à huis-clos autour d’un axe principal "faire taire les armes d’ici 2020 : état des lieux et aperçu du rôle des acteurs internationaux, y compris les Nations-Unies".
Cette séance a été marquée par un débat général présidé par le président du Conseil exécutif de l’UA, Moussa Faki Mahamat, selon le programme de cet événement de trois jours, abrité par le centre des Conventions d’Oran.
La contribution efficace des représentants de l’Afrique aux travaux du Conseil de sécurité des Nations unies, notamment dans la concrétisation de l’objectif majeur de faire taire les armes d’ici 2020 en Afrique, à l’instar de tous les continents, a été au menu de ce débat selon les experts qui y ont pris part.
Les échanges ont porté également sur l’évaluation des actions menées par les acteurs de l’UA notamment en matière de coopération entre les Etats du continent, l’échange d’informations et d’expériences en matière de lutte contre le trafic, la circulation et la prolifération des armes.
La dé-radicalisation, l’assèchement des sources de financement des groupes terroristes et la coordination avec les différents acteurs internationaux, à l’instar de l’ONU, ont été également au centre des débats de cette première journée du Séminaire, placé sous le thème "Assister les membres africains entrants au Conseil de sécurité de l’ONU pour se préparer à l’examen des questions de paix et de sécurité sur le continent africain".
Pour dimanche, seconde journée du Séminaire, organisé annuellement par l’Algérie, l’UA et l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche "Unitar", les travaux se poursuivront à huis-clos et porteront sur le thème "le partenariat entre le Conseil de paix et de sécurité de l’UA et le Conseil de sécurité des Nations unies".
Le financement des opérations de soutien à la paix de l’UA sera également à l’ordre du jour de cette deuxième journée de la rencontre.