Histoire - Algérie : Annie Fiorio-Steiner, un exemple vivant d’engagement sincère pour la cause algérienne

Publié par Dknews le 20-05-2014, 19h00 | 55

Annie Fiorio-Steiner est un exemple vivant d’engagement et de militantisme sincères pour la cause algérienne durant la Révolution, ont estimé des universitaires au cours d’une rencontre, mardi, au centre culturel M’hamed-Yazid d’ El Khroub, avec cette moudjahida de la première heure.

Bien que marquée par l’émotion et l’âge, cette femme née le 7 février 1928 à Hadjout, dans la wilaya de Tipasa, a d’emblée souligné que c’est son rejet catégorique de toute forme d’injustice, de domination, d’assujettissement et d’exploitation qui l’a conduit à se rallier à la cause algérienne.

S’adressant à une assistance nombreuse composée de moudjahidine, d’hommes de culture, de journalistes, d’artistes, d’historiens et d’universitaires, la militante franco-algérienne a précisé que son témoignage consiste à rapporter les événements qu’elle avait vécus pendant la lutte armée pour l’indépendance de l’Algérie.

Elle a relaté, les larmes aux yeux, le souvenir des souffrances qu’elle avait endurées lors de ses six détentions, dont trois dans les geôles de la France métropolitaine, pour avoir dénoncé l’injustice et servi d’agent de liaison pour le compte du FLN en portant des plis, des couffins et pour avoir travaillé pour un laboratoire de fabrication de bombes. J’ai milité de toutes mes forces pour l’indépendance de l’Algérie bien que je n’aie jamais, auparavant, adhéré à un quelconque parti ou organisation politique’’, a-t-elle tenu à préciser.

Cette ’mémoire vivante’’, mère de deux filles, Ida et Edith, âgées de 56 et de 58 ans, a inspiré l’écrivaine Hafida Ameyar qui lui a consacrée un livre intitulé ’ La moudjahida Annie Fiorio-Steiner, une vie pour l’Algérie’’, a indiqué de son côté M. Abdelhamid Aberkane, président de l’assemblée populaire communale (APC), initiatrice de cette journée en coordination avec l’Office des sports, de la culture, de loisirs et de tourisme (OSCULT).