Hasbellaoui : «Aucune trace d'amiante au niveau des établissements hospitaliers en construction en préfabriqué»

Publié par DK News le 25-01-2019, 17h33 | 9

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a rassuré, jeudi à Alger, que l'étude technique élaborée en 2006, avait démontré qu'«aucune trace d'amiante n'a été détectée au niveau des établissements hospitaliers en construction en préfabriqué».

S'exprimant lors d'une plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, M. Hasbellaoui a indiqué que «selon le rapport d'experts, élaboré en 2006, aucune trace d'amiante n'a été détectée au niveau des établissements hospitaliers en construction en préfabriqué», relevant à ce propos, que cette étude technique «a concerné 42 établissements».

Répondant à une question d'un député du Mouvement populaire algérien (MPA), Cheikh Berbara, sur la présence de ce matériau toxique nocif pour la santé, dans les deux hôpitaux de Bordj Bounaama et de Theniet El Had, dans la wilaya de Tissemsilt, le ministre a affirmé que ces deux établissements étaient «des constructions en préfabriqué antisismiques», faisant remarquer, à ce propos, que «le même rapport confirme que ces deux établissements sont opérationnels, en dépit de leur vétusté, et ont seulement besoin de travaux d'entretien, au titre du budget alloué à cet effet».

S'agissant des salles de soins fermées depuis des années dans la même wilaya, le responsable du Secteur a dit qu'elles se trouvaient «dans des régions sous peuplées, tandis que certaines nécessitent des travaux d'entretien, comme celles de la commune d'Ammari, d'Ouled Bouziane et de Sidi Boutouchent».

M. Hasbellaoui a souligné, dans ce contexte, qu'en raison «de la situation sécuritaire ayant prévalu dans le pays durant la décennie noire, plusieurs de ces salles de soins ont été transformées en casernes militaires, et ce depuis 1994 jusqu'à ce jour, à l'instar de celles de la région d'El Guerbaa et de Sidi Saad dans la commune de Sidi Lantri».

A une autre question de la députée Nora Righi du Parti du Front de libération nationale (FLN), concernant le dégel du projet portant réalisation d'un nouvel hôpital universitaire dans la wilaya de Batna, le ministre a fait savoir que la relance dudit projet «est tributaire de la disponibilité des moyens matériels indispensables à sa concrétisation».

A cette occasion, il a rappelé les projets dont a bénéficié la wilaya dans le cadre du plan national, à l'instar de la réalisation d'un centre anti-cancer (CAC), de l'hôpital de Ras El Ayoun et d'une école de formation paramédicale.

Le Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Batna compte actuellement 25 services avec une capacité dépassant 600 lits, a-t-il précisé, faisant savoir que l'ouverture de nouveaux services de neurologie, dermatologie et rhumatologie a été reportée jusqu'à ce qu'une structure soit disponible.

En 2018, 22 postes budgétaires ont été ouverts pour le recrutement des praticiens spécialistes de la santé publique, dont 16 ont rejoint officiellement la wilaya, a-t-il ajouté.

A une question du député du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Dakmous Dakmoussi concernant la transformation de l'Ecole paramédicale en Institut supérieur dans la wilaya de Laghouat, le ministre a rappelé la publication, en octobre 2018, du décret exécutif fixant les conditions d'octroi de la tutelle pédagogique et les modalités de son exercice, par les établissements de formation supérieure relevant des autres départements ministériels, soulignant que l'école de formation paramédicale de Laghouat «dispose des moyens matériels et humains nécessaires pour être promue en institut national».

A cette occasion, il a rappelé les principaux projets dont a bénéficié la wilaya, dont un Centre anti-cancer (CAC), un établissement de santé Mère-enfant dans la daïra d'Aflou et un hôpital d'une capacité de 240 lits à Laghouat, indiquant qu'une enveloppe de 178 milliards de centimes a été dégagée pour l'équipement de cet hôpital qui entrera en service au début du deuxième semestre de l'année en cours.

Par ailleurs, le taux d'avancement des travaux de réalisation du projet de l'hôpital psychiatrique (120 lits) a atteint 87%.

Une enveloppe financière de 25 milliards de centimes a été consacrée à l'équipement de cet hôpital qui entrera en service fin 2019.