Pied diabétique : La création d’unités spécialisée préconisée

Publié par Dk News le 08-02-2019, 15h35 | 53

Les spécialistes présents à la 12ème journée de  diabétologie de l’EHU d’Oran, ouverte jeudi en fin de journée, ont  préconisé la création d’unités spécialisée dans la prise en charge du pied  diabétique, une des complications liées au diabète, dont la prise en charge  constitue un grand problème sur le plan national.

En effet, le pied diabétique se caractérise par une ulcération ou une  destruction du tissu du pied, infecté ou non, due à la neuropathie  périphérique, explique le Pr Belhadj Mohamed, spécialiste en médecine  interne, en marge de l’ouverture de la rencontre qui a regroupé des  spécialistes des différentes régions du pays, et de pays étrangers.

Cette complication peut évoluer jusqu’à l’amputation du pied affecté,  a-t-il noté, ajoutant que les statistiques indiquent que 3% des vieux  diabètes conduisent à une amputation.

Ce spécialiste, ancien chef de service de médecine interne à l’EHU d’Oran,  estime qu’il est nécessaire de mettre en place des unités pour la prise en  charge du pied diabétique, à commencer par la prévention, et les soins et  les chirurgies des plaies, et l’amputation comme dernier recours.
«La prévention doit constituer le cheval de bataille, car elle peut  réduire significativement le nombre d’amputation», a-t-il encore souligné.

Un avis partagé par le Pr Amar Tebaibia, président de la Société  algérienne de médecine interne (SAMI) qui estime qu’il faut non seulement  créer des unités spécialisées, mais aussi, des Réunions de concertation  pluridisciplinaires (RCP) au sein des hôpitaux pour se concerter entre  spécialistes (diabétologie, chirurgiens, chirurgiens vasculaires etc.) pour  la meilleures solutions à adopter face à chaque situation.

Pour le Pr Bachaoui, chef de service de médecine interne à l’EHU d’Oran,  la prévention et une hygiène de vie reste ½ la solution avant la solution  «.

Equilibrer son diabète, grâce à une alimentation scène et de l’exercice  physique, reste selon elle le meilleur moyen pour éviter les complication,  dont amputations.

Elle reconnait toutefois que le problème de la prise en charge de ce genre  de ce genre de complications est posé, partageant la thèse de la nécessité  de créer des unités spécialisées, dans les établissements hospitaliers, et  même dans les petites structures de proximités, pour prodiguer des soins,  et sensibiliser les malades.

Plus de 500 participants prennent part à cette rencontre organisée sous  l’égide de la société francophone du diabète, a-t-on précisé, ajoutant que  des spécialistes des quatre coins du pays, et de pays étrangers, en  l’occurrence Maroc, Tunisie , Mali Mauritanie, Burkina Faso, Sénégal, cote  d’ivoire, France, Belgique, guinée et les Etats Unis, prendront part à cet  évènement.

Plusieurs thématiques liées au diabète, seront débattues au cours des  trois jour de cette rencontre, telles que «la place de l’insuline dans le  traitement du diabète de type 2», le «démembrement des diabètes de  l’adulte», «le choix des antidiabétiques pour traiter diabétique de type  2», «L’individualisation de la prise en charge du DT2 mythe ou réalité»,  etc.