Tunisie: Les autorités «satisfaites» de la libération des ouvriers tunisiens enlevés en Libye

Publié par DK News le 18-02-2019, 16h40 | 14

Le ministère tunisien des Affaires étrangères  a exprimé sa «satisfaction» suite à la libération des quatorze (14)  ouvriers tunisiens enlevés jeudi par des éléments armés dans la ville  libyenne de Zaouia, a rapporté lundi l'agence de presse tunisienne, TAP.

Selon un communiqué, repris par la TAP, le ministre tunisien des Affaires  étrangères Khemaies Jhinaoui a eu une conversation téléphonique dimanche  avec son homologue libyen, Mohamed Tahar Siala, et a exprimé «sa  satisfaction» de la libération des ressortissants tunisiens, remerciant les  autorités libyennes et le gouvernement d'union nationale libyen, «pour leur  engagement à suivre de plus près, cette affaire et à déployer les efforts  nécessaires pour assurer la sécurité et la libération des ouvriers  tunisiens enlevés».

Khemaies Jhinaoui, ajoute le communiqué, «a été en contact permanent» avec  son homologue libyen Mohamed Tahar Siala pour suivre le cours de cette  affaire.

Le consulat général de la République tunisienne à Tripoli a  coordonné également avec les autorités libyennes en suivant l'affaire.

Le ministère a précisé que «des contacts ont eu lieu avec les tunisiens  libérés pour se rassurer de leur état de santé», selon la même source.

Pour le président de l'Observatoire tunisien des droits de l'homme,  Mustapha Abdelkébir, l'opération de libération des tunisiens enlevés, «est  le résultat des efforts déployés par le consulat tunisien à Tripoli et  l'Observatoire ainsi que par plusieurs parties libyennes».

 Les forces de sécurité ont «pris d'assaut le lieu de leur détention et ont  pu les libérer sans combats.

Aucune victime n'est à déplorer», a déclaré le  chef de la section média à la direction de la sécurité de Zawiya, Thamer  Mounir.

Les quatorze ressortissants tunisiens, dont la plupart sont originaires de  Sfax ont été enlevés par des éléments armés à la périphérie de la ville de  Zaouïa, distante de quelque 48 km à l’Ouest de Tripoli alors qu’ils étaient  en route pour le travail.

Les ravisseurs avaient réclamé la libération d'un Libyen condamné à une  lourde peine de prison en Tunisie pour trafic de drogue, selon une vidéo  publiée sur les réseaux sociaux et une source proche du dossier.