Le ministre de la Culture, M.Mihoubi : «Nécessité d’ancrer la culture de la reconnaissance»

Publié par DK News le 20-02-2019, 15h50 | 5

Le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi a souligné mardi à Bordj Bou Arréridj «l’importance de faire ancrer la culture de la reconnaissance envers ceux qui ont beaucoup donné à la culture algérienne dans tous les domaines de créativité».

Dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux de la 16ème édition du séminaire international Abdelhamid Benhadouga (1925-1996) à l’université Mohamed El Bachir El Ibrahimi, le ministre a appelé les jeunes en particulier à «préserver la mémoire collective», celle culturelle notamment et à £uvrer pour édifier «un Etat solide basé sur la science et le savoir».

Saluant les efforts déployés pour perpétuer l’£uvre de Benhadouga, «enfant-repère de la ville de Bordj Bou Arreridj», M. Mihoubi a rappelé que le défunt «Benhadouga avait oeuvré toute sa vie et à travers ses oeuvres à assoir une culture nationale authentique et fut le premier romancier algérien d’expression arabe».

Evoquant les £uvres de l’écrivain, le ministre a indiqué que le romancier «oeuvrait à édifier une identité culturelle algérienne qu’il a défendu et reflété dans ses écrits et à travers les genres littéraires qu’il a produit».

Le ministre a considéré que le roman demeure «un miroir reflétant la transformation culturelle de toute société» citant le célèbre roman de Benhadouga «Rih El Djanoub» (Le vent du sud) traduit dans plusieurs langues dont l’Espagnole tout comme les 21 oeuvres culturelles du romancier présents au Festival culturel algérien à Cuba organisé dernièrement. La 16ème édition du séminaire international Abdelhamid Benhadouga a été

marquée par la participation d’écrivains, critiques et traducteurs de sept pays arabes et européens en plus d’universitaires des quatre coins du pays.