Centre universitaire Abdelhafid Boussouf de Mila : Des enseignants réclament le paiement de leurs arriérés de salaires

Publié par DK News le 20-02-2019, 16h10 | 57

Des dizaines d’enseignants du centre universitaire Abdelhafid Boussouf de Mila ont observé mardi une journée de grève pour dénoncer «une détérioration de leurs situations» due au non-paiement d’arriérés de salaires datant de plusieurs années.

Les enseignants grévistes ont décidé de poursuivre leur débrayage pour une deuxième journée consécutive pour exprimer «leur mécontentement quant à l’incapacité de la direction à trouver une solution à leurs problèmes d’arriérés de salaires» mais aussi «au versement de leurs primes de classement, des allocations familiales ainsi que le salaire du mois de février», a fait savoir à l’APS leur représentant.

Selon la même source, les protestataires avait rencontré lundi la direction du centre universitaire qui leur avait promis de régler leurs problèmes dans la journée même, «mais il n’en fut rien».

Les enseignants ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève pour demander «de hâter le versement du salaire de ce mois de février et le paiement des arriérés remontant à plus de 4 ans».

La même source a fait savoir qu’une réunion a été tenue, il y a plus de deux mois avec le recteur du centre universitaire pour discuter de la situation et trouver une solution à ces problèmes financiers seulement, «celle-ci (la réunion NDLR) n’avait rien donné de concret» alors que les enseignants avaient déjà protesté par le passé pour exprimer les mêmes griefs.

Confirmant qu’il y avait effectivement des arriérés de salaires datant de plusieurs années, le chargé de communication du centre universitaire Abdelhafid Boussouf, Dr Mahmoud Boulessebaâ a néanmoins assuré que «la direction du centre s’active avec le ministère du tutelle pour assainir la situation».

Pour ce qui du salaire du mois de février, Dr Boulessebaâ a affirmé que «le mois n’était pas encore terminé et qu’il est encore trop tôt pour parler d’un retard de salaire», assurant que des mesures administratives sont «en cours pour le déblocage des salaires».